Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Place Fouillère : le chantier en retard
Depuis deux ans, la ville de Chanteloup-les-vignes organise des ateliers culinaires inspirés de l’émission Top Chef. Ce projet va prendre une autre ampleur en 2018 puisque Chanteloup a décidé de s’associer à la ville de Conflans-sainte-honorine pour créer un concours intercommunal.
Les ateliers Comme un chef se dérouleront en trois temps : une première étape aura lieu à l’orangerie de Conflans-saintehonorine, samedi 2 décembre, de 14 h à 18 h, une deuxième se déroulera au complexe Paulgauguin de Chanteloup le samedi 10 février, de 14 à 18 h, avant la grande finale à Conflans le 31 mars dans un lieu qui reste à déterminer.
« Le succès de ce projet mis en place il y a deux ans a dépassé nos espérances, confie Catherine Arenou, la maire de Chanteloup. Nous nous sommes dit : pourquoi ne pas élargir à une autre commune? Nous avons eu envie de partager les lieux, les publics, les savoir-faire. Nous voulons donner envie à de nouvelles populations. Si ça marche, nous pourrons peut-être encore élargir à des territoires plus vastes. »
Pour Laurent Brosse, le maire de Conflans, « l’avenir de ces événements passe par la collaboration entre les collectivités. Je suis content de participer à cette dynamique intercommunale. »
Lors de chaque étape, deux ateliers d’une heure et demie, pouvant chacun accueillir 40 personnes, seront proposés. La grande finale à Conflans devrait, de son côté, réunir une quinzaine de candidats. Le succès du concept est également dû à la participation de grands chefs. Révélé par l’émission Le meilleur pâtissier, Abdelkarim encadrera l’atelier de Conflans où il proposera aux participants de réaliser un tiramisu. Puis, ce sera au tour d’abdel Alaoui, célèbre chroniqueur culinaire, de diriger l’atelier de Chanteloup-les-vignes. Enfin, Norbert Tarayre, troisième de Top Chef en 2012 et animateur de Toque Show, arbitrera la grande finale à Conflans. « Dans ces ateliers, le côté convivial prend le pas sur l’aspect compétition. On retrouve l’ambiance des émissions TV », conclut Abdel Alaoui.