Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Mareil-marly. La Ville envisage de construire une crèche de plus
Le maire, Brigitte Morvant, a indiqué que la commune songe à la construction d’une crèche en centre-ville.
Les nouvelles constructions programmées dans les années à venir vont contraindre la commune à revoir à la hausse la capacité d’accueil de ses infrastructures. Le maire, Brigitte Morvant, a indiqué, lors du dernier conseil municipal, au moment des questions diverses, que l’équipe municipale réfléchissait à la construction d’une crèche.
L’édile a répondu à une question de l’ancien maire, Jeanbernard Bisson, actuellement dans l’opposition. « Vu le coût complet d’un berceau, dont le financement est assuré par la commune, la Caisse d’allocations familiales et les parents, prévoyez-vous la construction d’une crèche compte tenu de la révision du plan local d’urbanisme ? »
Trente berceaux
Brigitte Morvant a annoncé son souhait « d’accroître l’offre en matière d’équipements publics dans le centre-bourg » en « s’appuyant sur le renforcement du plateau scolaire grâce à la réhabilitation et l’extension du groupe scolaire les Violettes » et « la création d’un pôle économique dans le bâtiment de la gare reconverti en espace de vie grâce à une offre multiservices et un espace de coworking ».
L’édile a plaidé en faveur du « renforcement du caractère convivial de l’espace public grâce à la réfection de la rue de Saint-germain et de la place de la mairie ».
Elle a évoqué la création d’une crèche de trente berceaux, précisant que des acquisitions foncières ont été effectuées, subventionnées par le Département, afin de « permettre l’implantation d’un tel équipement ».
Le mode de gestion de la future crèche n’est, en revanche, pas encore défini. L’établissement pourrait être placé sous le giron municipal ou administré par le biais d’une délégation de service public.
Brigitte Morvant a ajouté que la Caisse d’allocations familiales va contribuer au fonctionnement de la crèche. L’édile a tenu à préciser que cette crèche s’inscrit dans le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) qui devait faire l’objet d’un débat lors d’un précédent conseil municipal. Mais des élus ont décidé de boycotter les discussions estimant le débat faussé, des membres de l’assemblée étant propriétaires de terrains sur le territoire communal.
Brigitte Morvant a déploré la situation et indiqué qu’aucun conflit d’intérêts ne peut entacher le débat sur le PADD en l’absence de « changements d’affectations de zones ». Selon l’édile « aucun conseiller municipal ne peut être qualifié d’élu intéressé ».