Le Courrier des Yvelines (Poissy)
« Une fierté pour moi qui suis Ovillois »
veut poursuivre l’aventure.
Comment expliquer que l’équipe est en difficulté en championnat mais parvient à se sublimer en coupe ?
Je ne pense pas que ça soit un problème de motivation car le coach et le staff nous mettent dans les meilleures dispositions. Peut-être qu’on a été plus réalistes lors des matchs de coupe mais l’équipe progresse. Je suis confiant pour la suite.
Jouer dans un stade plein à craquer comme lors du 7e tour, ça doit être quelque chose de fort ?
Pour moi qui ai joué ici étant petit, voir le stade rempli, les supporters qui chantent, les proches en tribune, c’est un plus pour la motivation. Et puis, ça fait vraiment plaisir de voir que le football réunit les gens.
Quel serait le match rêvé ? Le déroulement idéal, ça serait de marquer un but tôt dans la partie pour pouvoir démarrer dans de bonnes conditions et maîtriser collectivement le match. »
L’étoile de Matoury. De cette équipe, les Ovillois ne connaissent que très peu de chose. Ils n’avaient, d’ailleurs, certainement jamais entendu parler de ce club basé en Guyane avant le tirage au sort. « C’est le flou total sur cet adversaire » , reconnaît Xavier Blot. Et cette fois-ci, impossible pour le coach Franck Blankenship d’envoyer en amont un superviseur comme il l’avait fait pour le 7e tour.
Ce qu’ils savent toutefois, c’est que ces Guyanais se sont offert le scalp d’avranches (National) au tour précédent (0-0, 3-2 tirs au but). « Ça veut donc dire qu’il y a de la qualité dans cette équipe, prévient le technicien ovillois. Ce sera un match dur. On va devoir gravir encore une fois une montagne pour passer. »
Arrivés en début de semaine en métropole, les joueurs et le staff de Matoury sont hébergés au centre national de Clairefontaine. Dans l’effectif, deux joueurs - Jules et Miguel Haabo - faisaient partie, cet été, de la sélection nationale de Guyane qui a participé à la Gold Cup (championnat de l’amérique du Nord, centrale et Caraïbes).