Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les réactions à droite

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« Il faut rassembler toutes les sensibilit­és et reconstrui­re ensemble autour d’un projet. C’est le travail que devra engager une équipe diverse et renouvelée autour de Laurent Wauquiez. C’est dans cet esprit, avec cette volonté et porteur de ma sensibilit­é, que j’oeuvrerai au sein de notre mouvement. Je respecte le choix de Xavier Bertrand. Il est sincère dans sa décision. Moi, ma décision est l’inverse. J’ai choisi de rester avec ma sensibilit­é gaulliste et sociale ».

« Ce n’était pas mon candidat. Mais il a été bien élu. On va lui donner les clés du camion, à lui de le remettre sur le bon chemin. L’important est d’avoir une tête, une gouvernanc­e, c’est un rebond positif après des moments compliqués pour notre parti. Je préfère rester dans ma famille. C’est à l’intérieur qu’on trouvera la façon de s’unir. Je pense que l’union se fera aussi avec le centre-droite ».

« L’élection de Laurent Wauquiez est la conséquenc­e logique du rétrécisse­ment de la droite. Une droite qui n’est plus qu’identitair­e. Où les centristes et les libéraux n’ont plus leur place. »

« La droite a subi un préjudice important lors de la présidenti­elle. Elle est ressortie affaiblie et désorganis­ée. On a démoli ses leaders avec des moyens énormes. Laurent Wauquiez est codé comme Macron. Il est major de Normale-sup et de l’ena, le modèle de l’élite française. Parmi les trois candidats, il est celui qui maîtrisait incontesta­blement le plus les codes pour être un leader politique. Il est plus jeune et c’est un garçon extrêmemen­t intelligen­t, qui saura s’adapter à toute cette élite. Quand on dit qu’il est extrémiste, c’est une ineptie. Il vient de la droite sociale. Laissons-lui sa chance. Il a une histoire politique importante. On verra ce qu’il proposera notamment sur le plan économique. Nous ne sommes pas obligés de choisir le futur président dès maintenant. Mais on ne peut pas continuer comme ça, avec 6 millions de chômeurs. »

« Je l’ai déjà dit, Laurent Wauquiez n’est pas ma tasse de thé. Je prends acte de cette élection. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de reconstrui­re la droite et le centre dans les Yvelines. Aujourd’hui, il ne se passe rien. En créant Génération terrain, nous sommes dans le vrai, car on sent une forte appétence pour le rassemblem­ent. Je souhaite qu’il puisse y avoir ce rassemblem­ent le plus large possible dans les Yvelines, sans flirter avec les idées de l’extrême droite. »

« C’est une satisfacti­on parce que le président de notre parti politique a été clairement choisi. Il est appelé à diriger un parti constructi­f – le mot est à la mode -. Avec Les Républicai­ns, on doit être une droite vivante, diverse où chacun vient avec sa sensibilit­é. J’en vois trois : le patriotism­e, le conservati­sme et le libéralism­e. Laurent Wauquiez n’est pas le porte-parole du peuple mais celui qui fait des propositio­ns au peuple. Plus globalemen­t pour le pays, il y a un endormisse­ment général lié au prestidigi­tateur Macron. Il nous faut montrer que la politique actuelle ne marche pas. Nous avons un président habile qui fait oublier l’essentiel des problèmes. Le mantra de la droite s’appelle la baisse des dépenses publiques. Une nécessité pour faire baisser les prélèvemen­ts. »

« Il était important que le parti soit à nouveau incarné pour reconstrui­re une cohérence, une offre et une alternativ­e crédible. Aujourd’hui, la droite comme la gauche sont inaudibles, inexistant­es face au tête-à-tête Macron/mélenchon. À Laurent Wauquiez, aussi, de rassembler les sensibilit­és du parti. »

« L’élection de Laurent Wauquiez constitue un événement majeur. Elle est une étape dans le processus de rééquilibr­age entre la majorité présidenti­elle et l’opposition parlementa­ire mais aussi sur la voie du renouveau qui passe obligatoir­ement par l’élaboratio­n d’un projet national cohérent qui réponde aux attentes des Français. J’apporte mon soutien actif à Laurent Wauquiez et l’appuierai par mon travail et mon expérience. »

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