Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Des changements d’horaires encore peu perceptibles pour certains voyageurs
Inès, jeune Saint-germanoise qui se rend à Paris en heure creuse, n’était pas au courant de ce changement d’horaires, et montre un certain intérêt « Je n’ai rien remarqué de spécial depuis le début de la semaine, dit-elle. Pour moi qui vais tous les jours jusqu’à Paris, cela ne semble pas changer grandchose. En général, je ne vise pas spécialement un horaire précis, j’arrive et je prends le premier qui part. Mais à la réflexion, ça pourrait être pas mal d’en avoir plus souvent pour mon retour vers 19 h, sur un trajet qui dure autour de 55 minutes ».
Ni gêne ni amélioration
Pour Pierre, retraité habitant Saint-maur-des-fossés à l’autre bout de la ligne A, c’est une dégradation du service : « Je viens occasionnellement à Saint-germain, et aujourd’hui, pour la première fois, j’ai dû changer de train en cours de trajet ». Il avait regardé le temps du trajet sur son application sur Internet, et avait constaté un temps légèrement supérieur, et comprend maintenant pourquoi. « Un tel changement de train peut poser problème à ceux qui font le trajet tous les jours, et perdent leur place assise au changement. C’était important pour moi qui le prenais tous les jours lorsque je travaillais à Chambourcy ».
Florian, étudiant saintgermanois était informé des nouvelles dispositions en application depuis le début de la semaine sur la ligne qu’il prend tous les jours. « Cela n’a jusqu’ici rien changé pour moi, je n’ai constaté ni gêne ni amélioration, souritil. J’imagine que lorsque je prends le RER à une heure creuse, je pourrais gagner quelques minutes avec la fréquence de trains au départ de cette gare un peu supérieure ».
Camille, 20 ans, voyage tous les jours jusqu’à Nanterre Université pour rejoindre sa fac. « J’ai constaté un allongement du temps du trajet le matin, du fait des arrêts à toutes les gares, mais je m’organise pour être systématiquement en avance, donc ce n’est pas un problème pour moi, assure-t-il. En revanche, l’augmentation de la fréquence des trains aux heures creuses pourrait être plus pratique pour nous, dans la mesure où les partiels nous imposent souvent des horaires décalés ».