Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Dalila Medjahed, poétesse militante
Dalila Medjahed vient de publier son premier roman. Portrait d’une auteure engagée.
Les Larmes éloquentes. Tout un programme. Dalila Medjahed vient de publier aux éditions du Panthéon son tout premier roman, « aux penchants très poétiques ». L’histoire raconte le parcours de Jessica, une jeune femme à la vie mélancolique, une existence faite de réflexions, de souvenirs, de chagrins mais aussi d’espoirs. « Je souhaite faire passer des messages de paix et de tolérance. Ce sont des thèmes d’actualité, pour tous les âges. »
Mansonnienne d’adoption, Dalila Medjahed est arrivée dans la cité du cheval en 2006. Entre l’enfant du Vaucluse, née à Carpentras de parents kabyles il y a 48 ans, et les lettres, c’est une longue histoire d’amour. « J’ai toujours eu le goût de l’écriture, confie Dalila. Mes professeurs de français, mes parents m’ont fait aimer l’écriture. »
Après un bac littéraire obtenu avec mention et des études de droit à Avignon, où déjà elle dispensait ses lectures de poésies au service d’enfants malades d’un hôpital, Dalila s’est dirigée vers le métier d’assistance de presse.
Et puis est venu le temps de l’exil en région parisienne. Elle intègre alors la fonction publique et plus précisément le ministère de l’intérieur. Dalila projette aujourd’hui de créer un concours de poèmes. Sa poésie militante l’a déjà conduite à la tribune du Parlement européen. En l’an 2000, en sa qualité d’animatrice du Mouvement de la paix pour le département du Val-de-marne, elle avait lu des messages d’écrivains en faveur de la paix.
Paix et tolérance guident sa vie
Les Larmes éloquentes (éditions du Panthéon)