Le Courrier des Yvelines (Poissy)
70 hectares pour installer des activités économiques et construire de l’habitat
Montoir : pour les entreprises
La logique d’un espace à destination économique prévaut. Sa localisation - entre le Château d’eau, le siège de Konica Minolta et l’usine d’incinération du Sitru - se prête plus à l’accueil d’entreprises, en particulier des PME, plutôt qu’à des habitations. La même réflexion cible le petit triangle entre l’a14 et la RD311. L’emplacement, avec un accès direct à la départementale, semble idéal pour des activités économiques et commerciales.
« Les Vignes Blanches » : maintien du patrimoine agricole
« Un secteur qui porte bien son nom », juge Arnaud de Bourrousse. La municipalité souhaite maintenir l’activité de cet ensemble agricole, en partenariat avec « Fermes d’avenir », opérateur de référence dans le monde du bio et de la permaculture. « L’objectif est de conserver des espaces naturels et des terres agricoles au coeur de notre ville. »
ZGE : un centre commercial XXL
La ZGE (zone dite « des grands équipements »), proche du lycée « Les Pierres Vives » devait à l’origine recevoir des équipements publics intercommunaux. Ce projet, qui date du début des années 2000, n’a jamais abouti et a été abandonné. La municipalité souhaite aujourd’hui y installer un parc d’activités commerciales de 100 000 m2. Ce « retail park » végétalisé à ciel ouvert situé au nord de la ville pourrait générer la création de 1 000 emplois et d’importantes recettes fiscales. « Cette vitrine nous aiderait à poursuivre notre politique de non-augmentation de la fiscalité locale », souligne aussi Arnaud de Bourrousse. Afin de ne pas concurrencer le centre commercial de Montesson et les commerces de proximité, il ne devrait pas y avoir d’enseignes alimentaires sur le site. C’est le souhait de la municipalité.
Nord-est « Champs Roger » et « Vignes Blanches », « Château d’eau » : 1 000 logements envisagés
Les espaces au nord-est des « Champs Roger » et des « Vignes Blanches » ont vocation à accueillir entre 950 et 1 000 nouveaux logements, individuels et collectifs, avec un maximum de 30 % de logements sociaux. « Une densité de 35 à 40 logements par hectare, contre les 50 à 80 préconisés par l’état, car nous voulons à tout prix préserver la qualité de vie de notre ville », expose Arnaud de Bourrousse. Le secteur du « Château d’eau », lui, est destiné à accueillir une zone « mixte », répartie entre logements et activités économiques.