Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Questionnements sur le rôle de l’ancien maire, Alain-marie Foy
Maire de 1995 à 2008, Alain-marie Foy a marqué l’histoire de la ville. Une élue s’est inquiétée auprès de l’édile actuel, Bernard Grouchko, de son rôle au sein de la municipalité.
« J’ai une question qui concerne notre ancien maire Alain-marie Foy. J’aimerais avoir des précisions sur son rôle exact en ce moment au sein de la mairie… » Emmanuelle Cézard, du groupe Demain le Vésinet, a demandé « les moyens mis à la disposition » de l’ancien premier magistrat de la commune. « Je suis passée chercher mon courrier il y a quelques mois. Je suis montée au premier où se trouvent les boîtes aux lettres et là j’ai vu monsieur Alain-marie Foy assis dans un bureau. J’ai demandé à un élu présent ce qu’il faisait là. Cet élu m’a alors expliqué qu’il faisait des recherches sur le peintre Maurice Utrillo (qui a habité la commune). » La conseillère municipale a constaté que l’ancien édile n’était pas « devant des piles de documents mais en train de signer des parapheurs ! ». « Il y en avait au moins trois piles ! Je voudrais savoir quel type de courrier Alain-marie Foy est habilité à signer. Vu le nombre de parapheurs, je me demande le nombre d’heures de secrétariat qui lui sont dédiées et sur quel budget cela est imputé. »
Le maire rassurant
Le maire, Bernard Grouchko, s’est voulu rassurant. « La réponse est extrêmement simple. Ces parapheurs devaient être des parapheurs lui appartenant puisqu’il n’a aucune habilitation pour signer des courriers municipaux. Il peut évidemment signer son propre courrier… » L’édile a souligné le fait qu’alain-marie Foy ne dispose « d’aucun secrétariat » au sein de l’hôtel de ville. « Il vient de temps en temps à la mairie consulter les archives historiques comme n’importe lequel d’entre nous. » La maire adjointe à la culture, Catherine Politis, a indiqué que l’ancien élu « fait des recherches dans des dossiers de recensement sur une période allant de la création de la ville aux années 20 ». Selon la collaboratrice de Bernard Grouchko, « il s’agit de parapheurs assez anciens, de grands registres ». « Il ne les consulte jamais seul. On lui ouvre la porte du bureau afin qu’il puisse les lire tranquillement. Il s’agit uniquement de recherches historiques », a assuré l’élue.