Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Des études en 2018 pour urbaniser le nord-ouest de la ville
La signature prochaine d’une convention de partenariat entre la municipalité carrillonne, la communauté d’agglomération et Grand Paris Aménagement va lancer le processus d’urbanisation de vastes réserves foncières au nord-ouest de la commune.
C’est un projet de longue date et un enjeu majeur pour le développement et l’attractivité de la commune et de l’ensemble de la boucle de seine. Une étape importante a été franchie, ces dernières semaines, dans le dossier d’aménagement des 70 hectares destinés à l’urbanisation compris entre la RD311 et la RD321 et au nord de cette même départementale 311.
Cette superficie englobe différents secteurs du territoire carrillon compris dans la zone dite « des grands équipements » (ZGE), le Montoir, « Les Vignes Blanches », « Les Champs Roger » et la zone dite du « Château d’eau ».
Ce 18 décembre, le maire Arnaud de Bourrousse a obtenu de son conseil municipal l’autorisation de signer une convention de partenariat tripartite liant sa ville, la communauté d’agglomération Saint-germain boucles de Seine (CASGBS) et Grand Paris Aménagement (GPA), principaux propriétaires fonciers de ces différentes « enclaves » du territoire carrillon.
Cette convention, adoptée par le conseil communautaire de la CASGBS le 7 décembre, était le préalable à la mise en oeuvre du processus de conception/réalisation de la future Zone d’aménagement concerté (ZAC), l’outil d’urbanisation retenu pour cette transformation d’envergure. Ce projet de ZAC reste toutefois encore à valider. « Nous en sommes au stade des études préliminaires, expose le maire Arnaud de Bourrousse, qui a pu compter dans ce dossier sur le travail de Thierry Doll, son adjoint délégué à l’aménagement du territoire et au développement économique. Cette phase doit durer jusqu’à la mi-2018. Les premiers travaux pourraient débuter à la fin de l’année 2019. »
Premiers travaux fin 2019 ?
Les études de GPA vont notamment consister à décider de l’implantation et de la localisation des futures activités économiques. Cette réflexion se fera en concertation avec la CASGBS, qui dispose depuis janvier 2016 de la compétence « développement économique » sur le territoire.
Le projet doit aussi répondre aux exigences de l’état en matière de construction de nouveaux logements, avec des seuils en volume et en pourcentage à respecter (25 % de logements sociaux depuis la loi Duflot de 2013) pour la Ville. La municipalité promet aussi une large concertation, avec notamment les Carrillons, avant toute décision hâtive. « Conserver la maîtrise de l’aménagement de notre territoire est décisif pour préserver et améliorer notre qualité de vie, insiste Arnaud de Bourrousse, qui a déjà des pistes de réflexion dans ses cartons (lire ci-dessous). Cela nécessite que nous soyons les acteurs des transformations urbanistiques de notre ville pour ne pas subir un aménagement arbitraire décidé par des tiers. »
Le maire carrillon et son équipe vont maintenant devoir convaincre…