Le Courrier des Yvelines (Poissy)

La meilleure galette des Yvelines est à Noisy-le-roi !

- ▲Collège employeur ▲Collège salariés ▲Collège apprentis M.S. Emmanuel Fèvre

Le palmarès était proclamé jeudi 4 janvier à Versailles, dans les locaux de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Yvelines, où était réunie la fine fleur de la pâtisserie yvelinoise.

L’édition 2018 de la Meilleure galette aux amandes a été décernée à la boulangeri­e-pâtisserie Caprices de roi, située au centre commercial Maintenon à Noisy-le-roi. L’enseigne a été doublement récompensé­e cette année pour sa galette puisque le premier prix va non seulement à son patron, Daniel Barbara (prix employeur), mais le 1er prix a été décerné à son chef pâtissier, Frédéric Haudrechy, qui concourait au sein du collège salariés. Daniel Barbara n’est pas un inconnu du concourts puisqu’il était arrivé second en 2017, avec déjà un produit de haute volée.

57 galettes en lice

Le concours initié par la fédération des artisans boulangers­pâtissiers de l’essonne, du Val d’oise et des Yvelines, fête ses quatre ans, avec à la clé des ventes dopées pour les artisans montés sur le podium.

Le jury a délibéré deux jours avant la cérémonie, ayant à juger 57 galettes, contre 110 en 2017. « Chaque candidat apporte deux pièces. Le jury s’attache à noter la cuisson, la présentati­on, la coupe et l’équilibre du gâteau, son goût et apprécie enfin son feuilletag­e », explique Olivier Gérard, président de la fédération des boulangers des Yvelines.

Pour donner davantage de poids au verdict, Damien Dedun, champion d’europe de viennoiser­ie, Maximilien Tétard, champion d’europe de pièce artistique et Conrad Granat, meilleur jeune boulanger de France, participai­ent au jury.

Feuilletag­e inversé

À Noisy-le-roi, les deux trophées sont déjà en bonne place dans la vitrine de la boulangeri­e-pâtisserie. La récompense va booster les ventes et donner une belle notoriété aux Caprices de roi, qui fait déjà le bonheur des gourmets avec sa Macaronade, biscuit aux amandes et bavaroise

1. Daniel Barbara, de la boulangeri­e Caprices de roi à Noisy le Roi 2. Hitomi Yamashita, Au Chant du coq à Versailles 3. Stéphane Perot, de la boulangeri­e Perot à Houilles 4. Thierry Hazard, de la boulangeri­e Hazard au Vésinet 5. Christophe Lepinette, de la boulangeri­e de la mairie de Meulan à Meulan 6. Gwanaël Fumoux, de la boulangeri­e Fumoux à Marly-le-roi 7. Sébastien Bailly, La Gerbe d’or à Saint-germain-en-laye 1. Frédéric Haudrechy, Caprices de roi à Noisy le Roi 2. Donatien Dassonvill­e, Briard & Fils au Mesnil-le-roi 3. Michel Thireau, de la boulangeri­e Perot à Houilles 4. Julien Dulac, le Fournil des Clayes aux Clayes-sous-bois 5. Denis Travers, de la boulangeri­e Gouley à Maule 6. Demba Saar, de la boulangeri­e Gouley à Maule 7. Bilel Babeche, Le Fournil des Clayes aux Clayes-sous-bois 1. Antoine Ricordeau, Briard & Fils au Mesnil-le-roi 2. Raphaëlle Schaeffer, Le Paradis des gourmands à Saintgerma­in-en-laye de fruits.

« C’est le résultat de beaucoup de travail, conviennen­t Daniel Barbara et Frédéric Haudrechy. Et d’une fabricatio­n rigoureuse », ajoutent-ils.

Pour les deux artisans, les meilleurs ingrédient­s entrent en ligne de compte dans ce succès. « Une bonne galette, ce sont d’abord des ingrédient­s de qualité. Deux farines différente­s pour gagner en souplesse, de la poudre d’amande, des amandes torréfiées, du rhum, oeufs, sucre et beurre. Avec le feuilletag­e inversé et donc le beurre à l’extérieur, la galette est plus fondante », révèlent les artisans.

Daniel Barbara, 44 ans, à repris Les Caprices de roi en 2015, recrutant Frédéric Haudrechy il y a 18 mois.

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