Le Courrier des Yvelines (Poissy)

UNE LONGUE SÉRIE NOIRE DEPUIS L’OUVERTURE

- Ph. R.

Il est vrai que depuis son ouverture, le nouvel équipement de Saint-germain-en-laye, construit notamment pour permettre le lancement de la réhabilita­tion de l’ancienne piscine olympique située juste à côté, accumule les problèmes. Ainsi, une première fermeture est intervenue fin août suite à des problèmes d’électricit­é liés à un sous-dimensionn­ement du câble alimentant l’établissem­ent. Fin septembre, le bassin avait dû, à nouveau, fermer ses portes au public près d’une semaine suite à un problème de chloramine dont les niveaux s’avéraient trop importants. Cette dernière est une molécule qui se dégage quand le chlore mis dans l’eau pour l’assainir rencontre une impureté. Malgré la fermeture au public et donc l’absence supposée d’impuretés, le problème avait demeuré, obligeant les responsabl­es à faire venir des experts pour identifier la source du problème, à savoir un souci dans la conception des goulottes, et pouvoir procéder à la réouvertur­e tout début octobre. Si les choses semblent être rentrées dans l’ordre, depuis cet incident, la direction de l’établissem­ent exige le port du bonnet pour tous les nageurs sous peine de se voir refuser l’accès. Deux semaines plus tard, c’est l’espace « forme » qui devrait fermer ses portes « pour raisons techniques ». La série noire devait se poursuivre début novembre, quand des ouvriers travaillan­t sur le chantier de réhabilita­tion de l’ancienne piscine olympique, ont percé une canalisati­on d’eau du fait, semble-t-il, de l’absence de marqueurs censés alerter de sa présence dans le sol, privant la nouvelle structure d’eau potable. Une bonne partie de la journée, les nageurs, les personnes fréquentan­t la salle de fitness, mais aussi le personnel, n’ont pas pu accéder aux douches ou aux toilettes. Malgré une interventi­on rapide, l’eau n’a pu être rétablie avant la fin de journée car les ouvriers avaient joué de malchance. En effet, après avoir effectué une première réparation, la canalisati­on en question s’était percée à un autre endroit.

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