Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Pierre Fond a présenté le Projet de territoire
Le président de la Communauté d’agglomération Saint-germain boucles de Seine (Casgbs) a présenté la feuille de route de l’agglo pour les années à venir.
« Il s’agit de la politique que nous allons mettre en place dans les années qui viennent à travers l’exercice de nos compétences. »
Le président de la Casgbs a indiqué que l’interco doit se conformer à « certains documents » et notamment au Schéma directeur de la région Ile-de-france (Sdrif) ainsi qu’au Schéma de cohérence territoriale (Scot) « voté par une partie de nos communes et qui reste tout à fait valable ». « Notre Pacte financier est sous-jacent sur un certain nombre de textes. » Selon l’élu, l’objectif de ce projet est de « renforcer la cohésion de notre territoire », de « valoriser ses atouts » et de « définir des politiques partagées et adaptées au service des habitants ainsi que des entreprises ». Pierre Fond a parlé d’une démarche « assez classique » qui a conduit à l’élaboration de ce document avec le travail d’un bureau d’études et de l’ensemble des délégués. « Je souhaite remercier les associations et notamment le Cadeb ainsi que le Groupement des entreprises des boucles de Seine qui nous ont fait part d’un certain nombre d’observations et d’orientations. Ces associations ont enrichi notre réflexion et elles vont continuer à le faire… »
Identité et autonomie des communes
Pierre Fond souhaite que « l’identité et l’autonomie » des communes qui composent la Casgbs soient respectées. « C’est un point très important. Nous avons fait le choix que chaque ville soit représentée par son maire dans notre bureau. Nous avons voulu également que toutes nos décisions soient prises en collaboration étroite avec chaque commune et la recherche la plus large possible du consensus. » Le second « principe » mis en avant par Pierre Fond est le souhait des élus d’une « intercommunalité de mission plutôt que de gestion » afin de limiter au maximum les coûts et la dépense publique en « recherchant l’efficacité ». Les responsables de l’interco ne veulent pas « rajouter des couches administratives » mais faire en sorte de « traiter la dépense ou l’action au meilleur niveau, tantôt communal, tantôt intercommunal ». « Et le meilleur niveau est pour nous celui qui est le plus efficace et le plus économe de l’argent public. »
Une interco qui n’est pas « monolithique »
Enfin, Pierre Fond a rejeté l’idée d’une intercommunalité « monolithique » et plaidé pour une mutualisation entre les communes. « L’intercommunalité veut abriter en son sein des mutualisations de quelques communes entre elles afin de grouper des achats, se lancer dans des actions sans que cela soit réparti sur l’ensemble du territoire. » L’élu est favorable à une idée « très pragmatique des choses », afin d’avancer « de la manière la plus efficace possible ».