Le Courrier des Yvelines (Poissy)
La Ville va recevoir un peu plus de 5,6M€ de l’agglo
« Les attributions de compensation représentent le produit de la fiscalité économique transférée à la communauté d’agglo, déduction faite des charges transférées ou reprises par les communes. » Le maire, Laurence Bernard, a éclairé les élus du conseil municipal sur la situation. En 2016, la Ville a transféré à la Casgbs les compétences « collecte et traitement des déchets ménagers » ainsi que l’aménagement, la gestion et l’entretien des aires d’accueil des gens du voyage. La compétence « promotion du tourisme » a également été transférée le 1er janvier 2016. « Le transfert effectif a eu lieu en fait en 2017 puisqu’en 2016 c’est le Sivom des coteaux de Seine qui a assuré cette gestion. Une somme de 15 333 euros, au titre des charges nettes transférées à la communauté d’agglo, est déduite de notre attribution de compensation. »
Les élus ont validé le rapport de la Commission locale d’évaluation des charges transférées (Clect) ainsi que le montant de l’attribution de compensation d’un peu plus de 5,6M€ versée par l’agglo à la commune pour l’année 2017.
Retour des bibliothèques
Laurence Bernard a évoqué également les Zones d’activités économiques (Zae), une « autre compétence qui a été transférée ». « Mais cela n’a aucun impact sur les attributions de compensation… » L’attribution de compensation versée à la commune va être d’un peu plus de 5,6M€. Laurence Benard a évoqué des charges pesant sur les communes comme le retour des bibliothèques dans le giron des villes de l’ancienne Communauté d’agglomération de la boucle de la Seine (Cabs). L’édile a évoqué aussi le cas de la piscine de Houilles redevenue communale et les voiries communautaires qui vont « être rendues à ces mêmes villes ». « Tout cela ne va pas être simple à gérer. 2018 s’annonce comme une année… « sportive » ! Le président de la Casgbs, Pierre Fond, a proposé
Anthony Effroy, liste Bien vivre à Carrières : « Si M. Delrieu a tenté de faire croire que le contenu des tribunes d’expression était calomnieux, il savait pertinemment qu’il n’en était rien, comme le confirme l’absence de dépôt de plainte, lors de la diffusion de ces tribunes sur les sites respectifs des groupes d’opposition. Manifestement le maire semble très mal à l’aise avec tout ce qui touche à sa rémunération et à son cumul d’activités, puisqu’il n’aura pas hésité à piétiner la loi, mais surtout la liberté d’expression, pour empêcher la diffusion de ces informations aux habitants. » que nous organisions en bureau des maires une séance en mettant tout sur la table. Il y a beaucoup d’enjeux financiers… » Les élus du conseil municipal ont voté à l’unanimité le rapport de la Clect ainsi que le montant de cette attribution de compensation.
Eddie Aït, liste Agir en commun pour Carrières : « Cette nouvelle condamnation vient mettre à jour des méthodes d’un autre temps. Le maire ne saurait contrôler le contenu des articles qui n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. C’est un nouvel espace de démocratie qui vient d’être affirmé. Cette condamnation, qui impose la publication des tribunes censurées, vient rétablir une liberté fondamentale mise à mal par un maire qui abuse de son pouvoir afin de dissimuler des vérités qui risqueraient d’écorner son image. »