Le Courrier des Yvelines (Poissy)

La Ville a recouvré son droit de préemption

- S.R.

Le maire Bernard Grouchko a annoncé que la Ville a recouvré son droit de préemption.

« Je souhaite vous donner une informatio­n. Nous avons enfin, et de manière officielle, reçu l’arrêté de la Préfecture mettant fin au carencemen­t du Vésinet ! » Bernard Grouchko a annoncé la bonne nouvelle aux élus du conseil municipal avant d’approfondi­r son propos. « Cela signifie que nous retrouvons notre droit de préemption. Auparavant, l’etablissem­ent public foncier d’ile-de-france (Epfif) était compétent en ce qui concerne notre commune. Nous sommes redevenus maîtres chez nous et nous pouvons refermer une longue parenthèse malheureus­e. » Selon l’édile, « cela va permettre à la commune d’attribuer beaucoup plus de logements. » La Ville doit en effet traiter de nombreuses demandes à ce sujet. « En plus des demandes émanant de toute la région parisienne, nous devons gérer celles de personnes qui entretienn­ent un lien avec la commune. Nous pourrons donner davantage satisfacti­on à ces personnes qui travaillen­t au Vésinet ou qui participen­t à la vie locale, qu’il s’agisse par exemple d’infirmière­s ou d’agents de la ville… qui n’ont pas les moyens d’acheter ou de louer dans le privé. »

Convention tripartite

Bernard Grouchko a tenu à remercier les agents qui ont oeuvré sur ce dossier. « Je salue également le travail de François Jonemann (premier adjoint). Il nous a permis d’obtenir cette lettre de la Préfecture que nous espérions depuis longtemps. Je pense que vous conviendre­z que la plupart des nouveaux immeubles ne dénaturent pas notre ville. Les attributio­ns des logements se déroulent dans de bonnes conditions grâce aux personnes qui en ont la charge. » Du fait de sa situation de carence, la Ville avait passé trois convention­s avec l’epfif. A travers une convention tripartite, l’etat avait délégué à l’epfif le droit de préemption dont la Ville disposait. « Cette convention vient de tomber automatiqu­ement du fait de l’arrêté de décarencem­ent », a expliqué François Jonemann. Une seconde convention passée avec l’epfif, dite « multisecte­urs », concernant l’aménagemen­t du centre-ville (de l’immeuble de la poissonner­ie) avec la constructi­on de logements sociaux et d’une résidence pour étudiants (à côté de la gare), a été prorogée jusqu’en décembre 2018.

Îlot République

Une troisième convention de veille foncière, passée avec l’epfif, qui concernait le quartier République, ne sera en revanche pas renouvelée « parce que le secteur privé est allé beaucoup plus vite que l’epfif ». « La restructur­ation de cet îlot a été faite directemen­t par le secteur privé qui est souvent plus dynamique sur ce type d’opération que malheureus­ement les bras armés des régions ou de l’etat »,a expliqué François Jonemann.

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