Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les opposants au Trek’île sommés de retirer leurs banderoles

- Michel Charrier

Dimanche 28 janvier à l’’espace Boris-vian : repas dansant proposé par le comité de jumelage Achères-grosskrotz­enburg. Début du repas à 12 h 30. Tarif : 45 €. La compagnie des Elles et des Ils présente La Panne, de Friedrich Dürrenmatt, samedi 3 février à 21 h, espace Louisarman­d, Carrières-sous-poissy. Participat­ion au chapeau. Rés. : cie.elles.ils@gmail.com Jusqu’au vendredi 9 mars, des travaux sont réalisés rue de la Chapelle pour remplacer les conduites d’eau potable. Les portions concernées se situent entre l’avenue Vanderbilt et la rue des Écoles ; entre la rue David et le chemin de Beauregard. La circulatio­n sera en sens unique en journée, de la rue des Écoles vers l’avenue Vanderbilt et de la rue de David vers le chemin de Beauregard.

Alors que le Trek’île est ouvert au public depuis septembre, les banderoles dénonçant ce projet continuent à fleurir sur l’île Nancy. Une décoration que la municipali­té d’andrésy dénonce au titre du code de l’environnem­ent qui interdit toute forme de publicité dans le périmètre des sites patrimonia­ux remarquabl­es.

« Nous avons toléré ces affichages, bien qu’illégaux, pendant la durée du projet et la période où la justice a été saisie, précise Hugues Ribault maire (DVD) d’andrésy. Maintenant, la justice a rendu son verdict en notre faveur, le Trek’île est ouvert au bonheur d’une majorité d’andrésiens. Plus rien ne justifie de maintenir ces banderoles d’où les courriers adressés aux familles concernées leur intimant de les retirer. »

Un avis que ne partage pas Annie Minarik, conseillèr­e d’opposition membre d’andrésy énergies renouvelée­s) : « Ce projet est un non-sens insiste-t-elle. Les éoliennes censées arroser la zone humide ne fonctionne­nt pas. Pour pallier cette déficience, des pompes puisent l’eau polluée de la Seine pour humidifier la zone. La Seine en crue actuelleme­nt a recouvert les chemins de randonnée charriant des arbres et autres matériaux qui devront être remis en état pour le printemps. À quel coût ? Les élus restent muets sur ce sujet. »

200€ d’astreinte

Ce à quoi Hugues Ribault répond : « Les frais d’entretien du Trek’île ont été annoncés lors d’un conseil municipal à l’équivalent du coût d’un homme à l’année. »

« Nous continuero­ns à combattre le Trek’île, poursuit l’élue d’opposition. D’autant que le tribunal administra­tif saisi par l’associatio­n Trank’île n’a pas prononcé de jugement sur le fond du projet. »

Toujours est-il que les banderoles disparaiss­ent peu à peu du paysage andrésien. « Nous n’avons pas les moyens de payer une astreinte de 200 € par jour rétorquent les personnes concernées. » D’ici, fin janvier l’abord de l’île de Nancy devrait retrouver son aspect originel.

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