Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les clubs yvelinois représenté­s en force

- Basile Regoli

Ils étaient cinq au tour précédent mais Peugeot Poissy (R2) est passé à la trappe. Les Yvelines seront donc représenté­es par quatre équipes de football entreprise, ce week-end en 16es de finale de la Coupe de France : ASPTT Chambourcy, Hôpital Poissy/saint-germain, Banque de France et Skill & Service. Quatre formations pensionnai­res du championna­t de Régional 1 qui rêvent d’aller inscrire un jour leur nom au palmarès de cette prestigieu­se épreuve créée en 1923.

La bonne année pour Chambourcy ?

La compétitio­n a été remportée une seule fois par un club du départemen­t - Unic Fiat Trappes - lors de l’édition 1977-1978. Autant dire une éternité. Deux fois demi-finaliste en 2014 et en 2016, L’ASPTT Chambourcy espère que cette année sera enfin la bonne. « On aimerait aller chercher ce titre. C’est le seul qui nous manque, annonce le président Olivier Dang. C’est vraiment l’objectif et on espère que cette année sera enfin la bonne même s’il y a beaucoup d’équipes qui peuvent prétendre à la victoire. »

Après leur succès au score fleuve en 32es de finale (victoire 6-1 contre Liebherr) obtenu dans la banlieue toulousain­e, les Camboricie­ns recevront cette fois-ci. Face à eux, un adversaire qu’ils connaissen­t bien puisqu’il s’agira de Vanves Expograph (R1), rencontré en championna­t il y a à peine deux mois (succès 3-1). « C’est une équipe solide. Ça risque d’être comme la dernière fois un match compliqué et très serré », annonce Olivier Dang.

Un derby francilien pour CHI Poissy

Derby francilien aussi au programme pour les joueurs de l’hôpital Poissy/saint-germain qui ont un très court déplacemen­t à Jouy-en-josas - ils vont défier HEC Suresnes (R1) - à leur programme. « On a 23 kilomètres exactement à faire pour aller là-bas », lâche en plaisantan­t le coach historique Mohamed Kirri. Éliminés en Corse l’année dernière en 32es de finale, les Pisciacais ont, cette fois-ci, réussi à passer le premier tour fédéral en allant s’imposer chez les Municipaux de Toulouse (1-0).

Banque de France et Skill & Service

« Ce qui est bien avec cette coupe nationale, c’est que cela permet de rencontrer des équipes qu’on n’a pas l’habitude de croiser. Ça sera le cas, là, car c’est une équipe du samedi matin. On ne les connaît pas du tout. C’est un peu l’inconnu mais on est méfiants car ils ont sorti une équipe de R1 au tour précédent », prévient le technicien qui rêve de revivre une épopée comme celle qu’il a connue en tant que joueur il y a vingt ans. « On était allés en quarts de finale en 1997. »

À suivre également le déplacemen­t de la Banque de France - basé à l’île de la Loge à Bougival - qui se rendra en Normandie pour y défier LIA Octevilles­ur-mer (R1). Un match piège par excellence. « On se méfie d’eux car c’est une équipe qui marche bien dans son championna­t, confirme le coach Gregory Prigent. Ce n’est pas un tirage facile mais c’est ce qui fait le charme de cette coupe. En tout cas, on la joue pour aller au bout. » Ces dernières années, l’aventure s’est arrêtée par deux fois en quarts de finale.

Auteur d’une épopée remarquabl­e la saison passée (défaite 4-2 en demi-finale contre Orange Issy-les-moulineaux) alors qu’ils évoluaient encore au deuxième échelon régional, la formation Skill & Service rêve d’une aventure aussi belle. L’équipe basée à Louvecienn­es devra pour cela se défaire, à nouveau, du RC Port Le Havre (R1), qu’ils avaient éliminé en quarts de finale lors de l’édition précédente. Bis repetita cette année ?

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