Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Des vitraux de l’église ont besoin d’être rénovés
Les élus ont voté des demandes de subventions pour la restauration de menuiseries de l’église Sainte-marguerite. Des vitraux, qui laissent l’eau s’infiltrer dans l’édifice, doivent aussi être rénovés.
Joyau architectural du centreville, l’église Saint-marguerite a besoin d’une cure de jeunesse. L’état de ses vitraux s’est en effet détérioré avec les années. Classé monument historique le 29 avril 2016, le bâtiment possède des vitraux de différentes époques.
Un diagnostic des travaux nécessaires
Ceux de la Nef datent de la construction de l’édifice, entre 1876 et 1878. Les vitraux des chapelles et du déambulatoire ont été réalisés au début des années 1900 par le peintre Maurice Denis avant d’être restaurés de 2006 à 2008. Les vitraux du choeur, exposés plein ouest, présentent des défauts d’étanchéité lors des pluies importantes et par grand vent. Il a été alors nécessaire de mettre en place une protection extérieure afin d’éviter les infiltrations d’eau. Des menuiseries extérieures et des serrureries du rez-de-chaussée affichent par ailleurs une usure importante.
La Ville a décidé, en conséquence, de confier à l’architecte du patrimoine Arnaud de Pemille une mission pour la réalisation d’un diagnostic et la mise en oeuvre de solutions techniques. Cette étude a mis au jour la nécessité de réaliser plusieurs interventions sur le bâtiment. Il est envisagé d’effectuer une réfection des mastics des réseaux de plomb sur les deux faces de toutes les baies du choeur. Il est aussi prévu de réviser les serrureries du rez-de-chaussée, d’engager la réfection des menuiseries de l’issue de secours, ainsi que la restauration de peintures. Le coût total de ces opérations de réfection est estimé à près de 74 000 euros (HT), soit un peu plus de 88 500 euros (TTC).
Plan de sauvegarde
Afin d’être aidée dans le financement de ces travaux, la Ville a décidé de solliciter toutes les aides possibles. Toute demande de concours public doit faire l’objet d’une délibération approuvée par l’assemblée délibérante. Les communes peuvent solliciter l’ensemble des concours publics à leurs taux maximum, sans que la somme ne dépasse 80 % du montant hors taxes des travaux. Ces demandes vont être effectuées auprès de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), de la Région Ile-de-france et du conseil départemental des Yvelines au titre de leurs dispositifs d’aides pour la réalisation de travaux attachés aux monuments historiques. Le maire, Bernard Grouchko, a indiqué que la Ville travaille avec son nouveau directeur des services techniques à un plan de sauvegarde du bâtiment qui connaît d’autres problèmes d’étanchéité et d’infiltration d’eau. En 2009, la chapelle du Sacré-coeur de l’église avait été endommagée par un incendie avant d’être restaurée.