Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Mickaël Lopes Da Veiga rêve d’un sacre à la maison

- Propos recueillis par Basile Regoli

Le Sartrouvil­lois Mickaël Lopes Da Veiga affronte, samedi soir à domicile, l’allemand John Kallenbach pour une ceinture mondiale ISKA en K1 (dérivé du kickboxing). Entretien avec le boxeur de 26 ans.

Comment appréhende­zvous ce championna­t du monde ?

Au début, il y avait pas mal de stress mais, maintenant, c’est plus de l’impatience que je ressens. Je suis prêt. J’ai hâte de monter sur le ring et de montrer de quoi je suis capable. Beaucoup de personnes pensent que je suis un peu culotté de passer directemen­t d’un championna­t de France à un championna­t du monde. Si on a fait ce choixlà, c’est qu’on pense que j’ai les qualités pour y arriver. J’ai à coeur de montrer à tous les gens sceptiques que je peux faire partie des meilleurs en K1. Vous allez disputer ce titre mondial chez vous, à Sartrouvil­le. Cela rajoute-t-il une pression supplément­aire ?

Bien sûr car c’est à domicile dans la ville où j’habite depuis mes deux ans. Le gymnase où va avoir lieu le gala se trouve à seulement 200 m de chez moi. Mes parents vont venir me voir, mes voisins aussi, mes amis… Ça met un peu de pression d’autant que c’est la première fois en quinze ans que ma mère va assister à un de mes combats. D’habitude, elle me voit en vidéo. Parlez-nous de ce combat de samedi ?

C’est un titre mondial ISKA qui est en jeu dans la catégorie de poids -75 kg en K1 (dérivé du kickboxing). Je suis nouveau dans cette discipline. Je m’y suis orienté il y a seulement un an. À la base, je faisais du full-contact (boxe pieds poings) mais je pense que je peux devenir aussi un client sérieux en K1. Tous les meilleurs en font maintenant. Et comme je veux les affronter… Quelles sont les différence­s entre les deux discipline­s ?

Le full-contact, c’est de la boxe pieds poings. Les coups de pied et de poings sont basés au-dessus de la ceinture. Et les balayages sont autorisés dans les protection­s de pied. En K1, on a le droit de taper aussi sur les jambes. Et on peut utiliser en plus les coudes et les genoux. Avez-vous des informatio­ns sur votre adversaire ?

Non, je ne le connais pas trop. Je sais juste que c’est le champion du monde en titre et qu’il mesure 1,84 m. Il est donc un peu plus grand que moi (N.D.L.R. : Mickaël fait 1,79 m). Mais le plus casse-pieds, c’est que c’est un gaucher. Ça oblige à devoir changer un peu sa boxe, à préparer ses attaques par le bras arrière. Je vais devoir me déplacer sur son côté droit. Et je vais chercher à le coller pour casser son allonge. Contrairem­ent à ce qu’on peut penser, la boxe, ce n’est pas juste taper. Il y a tout une stratégie à mettre en place.

 ??  ?? Le Sartrouvil­lois Mickaël Lopes Da Veiga (à g.) va tenter de conquérir le titre mondial en K1 (dérivé du kickboxing).
Le Sartrouvil­lois Mickaël Lopes Da Veiga (à g.) va tenter de conquérir le titre mondial en K1 (dérivé du kickboxing).

Newspapers in French

Newspapers from France