Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Un frère, une soeur… et une passion commune
Jérémy et Noémie Desailly (US Le Vésinet) disputeront, ce week-end à Lyon, le championnat de France.
Dans la famille Desailly, je demande le frère, Jérémy (18 ans), puis la soeur, Noémie (15 ans). Tous deux sociétaires du club de l’athlé 78 (section US Le Vésinet), ils disputeront le championnat de France d’épreuves combinées programmé ce week-end à Lyon. Pour la première fois ensemble. L’aîné dans la catégorie junior tandis que la plus jeune est engagée chez les cadettes.
Un beau moment de partage en perspective d’autant que les deux athlètes sont entraînés par leur père, Franck, qui a lui aussi pratiqué ce sport à un bon niveau par le passé. « L’athlétisme, c’est souvent notre sujet de discussion principal à table », lâche en plaisantant Jérémy, qui est tombé dedans dès le plus jeune âge. « J’ai décidé de m’y mettre quand j’avais 5 ans. Au début, c’était plus un loisir pour moi. Ce n’est que ces dernières années que j’ai commencé à m’y investir de plus en plus. »
À l’inverse, Noémie, elle, est une compétitrice née. « J’aime gagner. C’est dans ma personnalité. Plus petite, je voulais toujours aller m’entraîner avec mon frère pour le battre. C’était ma motivation », raconte la jeune lycéenne, qui se rappelle avoir commencé à courir à l’âge de 3 ans. Aujourd’hui assez complices, Jérémy et Noémie ont eu une période « où [ils] se bagarraient un peu », le plus grand s’agaçant de voir sa petite soeur venir à ses séances. « Mais depuis trois ans, ce n’est plus du tout ça. »
« La compétition entre nous »
Pour preuve, ils ont passé deux heures au stade des Merlettes, ce samedi après-midi, pour peaufiner ensemble leur préparation au championnat de France. Au programme : des passages de haies, du travail d’impulsion au saut en longueur et de la technique à la hauteur. « On se donne des conseils alors que je refusais avant d’en avoir de sa part », glisse Noémie, vice-championne de France minimes au triathlon (3 épreuves) en 2017, même si la rivalité entre eux est toujours un peu présente.