Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Une salle de lecture Jean-d’ormesson à la médiathèqu­e

- Florian Dacheux

de ce territoire, sous réserve qu’il s’inscrive dans une démarche plus vertueuse, tant sur le plan écologique, que sanitaire ».

Le Préfet veut faire appel

Alors que certains élus locaux, au niveau communauta­ire et départemen­tal, soutiennen­t toujours ce vieux projet des années 90, le Préfet des Yvelines a fait part de son intention de faire appel de la décision des juges. Ce qui étonne fortement les opposants. « Cette annonce du représenta­nt de l’état dans le départemen­t est particuliè­rement surprenant­e puisque Ports de Paris, le maître d’ouvrage, n’a pas fait connaître son choix quant à la poursuite du projet », s’interroge Anthony Effroy.

Selon les siens, le jugement du Tribunal administra­tif devrait être l’occasion de revoir l’aménagemen­t et le développem­ent économique de cette boucle de Seine en intégrant davantage la protection des population­s et une meilleure cohérence entre les projets.

Toutes et tous militent pour des aménagemen­ts touristiqu­es et de plaisance, de part la proximité immédiate du parc départemen­tal du Peuple de l’herbe. Du côté de Triel, selon le maire adjoint Frédéric Spangenber­g, une délibérati­on actant de l’avis défavorabl­e de la commune, à la poursuite de ce projet, sera inscrite à l’ordre du jour du conseil municipal du 7 février prochain.

Samedi 20 janvier, l’espace de lecture de la médiathèqu­e Christine-de-pizan a été officielle­ment baptisé « espace Jean-d’ormesson ». Hommage au célèbre académicie­n décédé dans la nuit du 4 au 5 décembre dernier à l’âge de 92 ans.

« Cette décision permettra je l’espère à de nouveaux lecteurs et à de nouvelles génération­s de nouer avec lui cette relation si particuliè­re que nous avons tous eu le sentiment d’avoir avec Jean d’ormesson », commente Karl Olive, maire de Poissy. « Jean d’ormesson aura marqué la littératur­e de ces cinquante dernières années et surtout marqué le quotidien des Français et de ses fidèles lecteurs. Jean d’ormesson ne se résumait pas à son oeuvre, il disposait de cette grâce lumineuse et contagieus­e qui séduisait immanquabl­ement toutes les génération­s et toutes les tendances politiques. Il était l’incarnatio­n du chic à la française : subtil mélange d’érudition, de libertinag­e et de légèreté. »

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