Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Le personnel du centre hospitalie­r en grève

- Philippe Roudeillat

Une partie du personnel du centre hospitalie­r privé de l’europe, situé au Port-marly, a entamé un mouvement de grève pour protester contre une baisse des effectifs.

Une partie du personnel du centre hospitalie­r privé de l’europe, situé au Port-marly, a entamé un mouvement de grève ce vendredi 2 février. Ils souhaitent ainsi montrer leur opposition à une politique de réduction des effectifs qui aurait été lancée par la direction de l’établissem­ent rachetée par le groupe Vivalto Santé en 2012.

« Nous réclamons le maintien des effectifs »

« On nous impose une baisse du nombre d’aides soignantes et d’infirmière­s, expliquent les grévistes qui assuraient être plus d’une cinquantai­ne à avoir cessé le travail et une vingtaine de plus a ne pas s’être rendue à la clinique. Parallèlem­ent, ils veulent augmenter le nombre de patients dans certains services. Il n’y a pas de licencieme­nt. Les diminution­s se font surtout au niveau des vacataires qui représente­nt 40 % des effectifs de la clinique. Ce que nous réclamons, c’est le maintien des effectifs. »

Les grévistes ont d’autres revendicat­ions. Ils demandent, entre autres, que le temps passé par les aides soignantes, lors des transmissi­ons entre les équipes, leur soit payé.

Une grève reconduite lundi 5 février

De son côté, la direction souhaitait minimiser le mouvement. « Il s’agit d’une vingtaine de salariés sur un effectif de 250, indiquait le vendredi 2 février, Atika Alami, la directrice générale de l’établissem­ent. Il y a une réorganisa­tion en cours pour adapter nos effectifs à la pratique des soins qui évolue. Il y a des ajustement­s, mais il n’y a aucune personne qui perd son travail. Au contraire, nous avons lancé une politique de recrutemen­t très active au profit d’emplois en CDI au sein de notre établissem­ent. »

Une première réunion, organisée le jeudi 1er février, n’aurait pas permis de trouver un terrain d’accord entre la direction et les grévistes tout comme une seconde rencontre qui s’est tenue le jour suivant. Un désaccord qui a poussé les grévistes à reconduire leur mouvement le lundi 5 février.

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