Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Regards artistiques sur le geste à la Graineterie
L’exposition collective Poétique du geste, qui s’est ouverte le 20 janvier et se poursuivra jusqu’au 10 mars, propose une expérience plurisensorielle à travers de multiples supports (peinture, photographie, sculpture, dessin et même danse). « Notre objectif principal est de proposer une exposition transdisciplinaire, ouverte sur différents champs artistiques et des problématiques qui dépassent l’art, confie Maud Cosson, co-commissaire de l’exposition avec Sonia Recasens. C’est une exposition qui parle à tous, mêlant les cultures et les pratiques pour mieux tisser du lien. »
La genèse de Poétique du geste a débuté par une rencontre, en l’espèce avec Julie Nioche, chorégraphe en résidence au Théâtre Paul-eluard de Bezons. « Son univers et ses recherches pour sa future nouvelle création, Rituel pour une géographie du
sensible, ont marqué le point de départ d’une réflexion autour du geste, explique Maud Cosson. Pour la partager, mais aussi échanger autour d’un format d’exposition différent de d’habitude, j’ai proposé à Sonia Recasens de s’associer au projet comme co-commissaire. » « C’est donc ensemble que nous avons déterminé la sélection des artistes, mêlant nos façons de travailler et notre rapport aux pratiques des artistes », souligne encore Maud Cosson.
Ces artistes, aux origines, formations et parcours variés, ont en commun de placer l’oeuvre dans le geste. Parmi eux, il y a par exemple Golnâz Pâyâni, d’origine iranienne et diplômée de peinture à la Faculté d’art et d’architecture de Téhéran. « Je suis venue par l’intermédiaire de Sonia. Nous avions déjà travaillé ensemble. Le geste a toujours une place importante pour moi. J’ai présenté une vidéo, qui s’appelle Feuille et une autre oeuvre, La trace oublie, un format A4 accroché sur le mur où j’ai utilisé ma propre main pour évoquer le temps qui passe. »