Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Création d’une section féminine U18 de rugby à sept

- Jehan-jacques Peyre

Le RCMC crée en mars une section de rugby à sept pour les féminines de moins de dix-huit ans. Cette discipline a fait son entrée aux JO de Rio en 2016, et recrute aujourd’hui ses représenta­ntes aux JO de Paris en 2024.

Avec son école de rugby récemment labellisée par la FFR, le club suit l’évolution du rugby avec ses nouvelles discipline­s. Au niveau de l’élite nationale, le jeu à quinze passe une période difficile, et les experts critiquent la perte d’un jeu de passe au profit d’un sport de combat. « Les enfants néo-zélandais ne plaquent pas avant 12 ans. Ils jouent au toucher sans coup de pied, sans contact, affirme Raphaël Choserot, éducateur pour les U8 en charge de la création de la section. Le ballon passe systématiq­uement par les mains. On y apprend le mouvement, qui est l’essence même d’un rugby qui nous a fait tant rêver par le passé ».

Le retour à un sport de mouvement

Le rugby à sept est la quintessen­ce de ce que l’on peut proposer avec le ballon ovale. Sport extrêmemen­t physique, il se joue sur le même terrain qu’à 15, sans temps mort – on plaque et on se relève tout de suite – avec des passes et des courses plus longues. Le rugby à sept est à la croisée de plusieurs sports : sport collectif, avec des qualités propres aux sprinteurs, mais aussi aux coureurs de demifond, des qualités humaines de Louvecienn­es pour échanger sur son parcours à l’assemblée nationale. Cette première réunion publique sera l’occasion de faire le bilan des premiers mois à l’assemblée nationale, d’échanger sur les textes votés par la majorité et les réformes qui seront engagées au cours du premier semestre 2018. La réunion publique débutera à 21h à la Salle Camille-saint-saëns de hôtel de ville de Louvecienn­es, 30 rue du général-leclerc. Dans le cadre du Téléthon un concert, « du Lyrique au Jazz «, sera proposé, le dimanche 11 février à 16 h, avec l’orchestre et les coeurs du conservato­ire. Salle des fêtes de Montesson. Participat­ion libre au bénéfice du Téléthon.

Poterie/dessin : du 19 au 23 février, de 10 h à 12 h, à partir de 5 ans. Tarif : 62 € adhérent/65 € non adhérent. Récup’arts : du 19 au 23 février, de 14 h à 16 h, à partir de 5 ans. Tarif : 62 € adhérent/65 € non adhérent. Qi Gong, de l’ouverture et de l’étirement : mercredi 21 février de 19 h à 20 h 30, ados et adultes. Tarif : 14 € adhérent/17 € non adhérent. Barre au sol : placement, assoupliss­ement, tonicité, respiratio­n : du 19 au 21 février, de 18 h 30 à 20 h, ados et adultes. Tarifs : 41 € adhérent/44 € non adhérent. Cirque : acrobatie, jonglage, pyramide, équilibre : du 26 février au 2 mars, de 10 h à 12 h, 6 - 9 ans. Tarif : 91 € adhérent/94 € non adhérent. Poterie/récup’arts, du 26 au 28 février, de 10 h à 12 h, à partir de 5 ans. Tarif : 39 € adhérent/42 € non adhérent. Pâte à sel du 26 au 28 février, de 14 h à 16 h, à partir de 5 ans. Tarif : 38 € adhérent/41 € non adhérent. Mosaïque, du 26 au 28 février, de 14 h à 16 h, à partir de 9 ans. Tarif : 59 € adhérent/62 € non adhérent. Dessin/peinture, du 26 au 28 février, de 16 h 15 à 18 h 15, ados adultes. Tarif : 51 € adhérent/54 € non adhérent. Sculpture/poterie, du 26 au 28 février, de 18 h 30 à 20 h 30, ados adultes. Tarif : 51 € adhérent/54 € non adhérent. MJC, espace Soph’arts, parc des Sophoras. Inscriptio­n au secrétaria­t jusqu’au 10 février, tél. : 01 30 09 83 70 partage et de sacrifice.

La chance de participer aux JO Paris 2024

Louise-marie, jeune pratiquant­e

Le 27 janvier, l’école de rugby du RCMC a eu l’honneur d’assister à l’entraîneme­nt du XV de France à Marcoussis. C’est une belle illustrati­on de la reconnaiss­ance de la qualité de l’école de rugby du club. Ce sont environ 70 enfants âgés de 6 à 11 ans, dont 3 filles, encadrés par une quinzaine d’éducateurs et dirigeants du RCMC, qui ont assisté à l’entraîneme­nt du XV de France depuis le bord du terrain.

Les éducateurs du RCMC ont ensuite installé différents ateliers auxquels quatre joueurs du XV de France sont venus participer pendant une vingtaine de minutes avant de signer des autographe­s (Guilhem Guirado, Benjamin Fall, Marco Tauleigne et Kevin Gourdon).

Bernard Laporte souligne le rôle des bénévoles

« Bernard Laporte est venu saluer individuel­lement les joueurs, les éducateurs et les dirigeants du RCMC, indique Thierry Chevalier, vice-président du RCMC. Il a rappelé la nécessité d’avoir de treize ans à l’école du club depuis sept ans dans les U14, est la première inscrite « Si on est motivé, et bien encadré, cette discipline n’est pas difficile ». Cette jeune pratiquant­e se dit aujourd’hui prête à encadrer les nouvelles venues, et Raphaël, entraîneur diplômé va s’appuyer sur elle pour encadrer le groupe, y compris les plus âgées. Raphaël va devenir coach à sept, dans le cadre de la certificat­ion de l’école qui vient d’être renouvelée.

Il mise sur les lycées de la zone géographiq­ue pour recruter un groupe suffisant pour concourir, soit au minimum dix joueuses. « Nous souhaitons faire rentrer le rugby à sept dans la culture des lycéens comme une pratique sportive courante, en démarrant avec les féminines avant d’élargir aux garçons », dit-il. Un des arguments développés par Raphaël est le très faible nombre de pratiquant­s des écoles de rugby fortes et structurée­s, en s’appuyant notamment sur des partenaria­ts avec les écoles et en mettant en évidence le rôle incontourn­able des bénévoles pour faire vivre les clubs et notamment les écoles de rugby ».

Les enfants étaient enchantés de leur matinée et sont rentrés chez eux avec des souvenirs plein les yeux. Ils avaient entonné la Marseillai­se lorsque le car a franchi les grilles du siège de la FFR à Marcoussis. Ils ont conscienci­eusement essuyé les ballons avant de les et de sections à sept au niveau des jeunes à ce jour en France, contrairem­ent à des pays comme la Nouvelle-zélande ou les Iles Fidji. Pour Raphaël, « ceux qui débutent aujourd’hui cette aventure ont des chances de se retrouver dans l’élite, et de représente­r la France aux JO de Paris en 2024. Cette année-là, Louisemari­e aura 20 ans. »

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