Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Il n’y aura pas d’autoroute avant 2038 !

Oeuvrant maintenant sur vingt communes, le Groupement des entreprise­s des Boucles de la Seine cherche à mieux se faire connaître dans toute l’agglomérat­ion. L’organisati­on a dévoilé ses ambitions et ses projets lors de sa présentati­on des voeux.

- Jean-marc Cavé

C’est en présence de nombreuses personnali­tés locales que le GEBS (Groupement des entreprise­s des Boucles de la Seine) a présenté ses voeux aux 310 inscrits à cette manifestat­ion, le mercredi 24 janvier à l’espace Gérard-philipe de Sartrouvil­le.

C’est de la deuxième commune des Yvelines qu’a pris forme le groupement en 2006, rejoint par les villes de l’ancienne CCBS (Communauté de communes de la Boucle de la Seine), avant de s’étendre dans toute la CASGBS (Communauté d’agglomérat­ion Saint-germain Boucles de Seine). « Nous ratissons large, nos entreprise­s allant d’un mastodonte comme Carrefour Montesson à des sociétés unipersonn­elles, note Serge-yves Handschuh, l’un des deux coprésiden­ts du GEBS. Nous représento­ns maintenant vingt communes et c’est à nous de coller au mieux à ce nouveau périmètre. Car aujourd’hui, 70 % de nos adhérents proviennen­t du territoire historique. »

Les objectifs principaux du groupement sont : défendre l’image du chef d’entreprise, le sortir de son isolement et créer un flux d’activités à l’intérieur de la communauté d’agglomérat­ion. Pour y parvenir, ses dirigeants ne comptent pas rester les deux pieds dans le même sabot.

Des actions en faveur de la jeunesse

« En 2018, pour répondre encore mieux aux besoins, nous avons préparé 43 événements, détaille Francis Sevin, l’autre coprésiden­t. Nous allons créer de nouvelles actions en direction de la jeunesse, valorisant le monde économique et les entreprise­s. » Pêle-mêle, citons le passage de deux à quatre mini-entreprise­s - qui seront créées pour la rentrée 2018 à Sartrouvil­le (établissem­ent à définir), Bezons (collège Henrivallo­n), Houilles (collège Guy-demaupassa­nt), Carrières-sur-seine (lycée des Pierres Vives) - mais aussi le lancement d’une mini start-up expériment­ale sur le modèle des mini-entreprise­s.

« Nous voulons favoriser l’embauche des jeunes de la CASGBS, poursuit Francis Sevin. En identifian­t d’abord le GEBS comme source d’offres de stages par la mise en place d’un système facilitant une recherche, pour les élèves de 3e notamment, mais aussi en effectuant une veille sur les évolutions législativ­es sur l’apprentiss­age et en réalisant un document d’informatio­n sur le sujet, promouvant l’apprentiss­age et l’alternance. Le tout en restant très actifs à travers la « garantie jeunes », un dispositif national mis en place via la mission locale, permettant à dix jeunes en difficulté­s de bénéficier d’une formation rémunérée pendant douze mois, dont un stage de deux fois quatre semaines en entreprise. »

Les initiative­s de la Région saluées

Pour conclure, Francis Sevin salue les initiative­s de la Région en faveur des entreprise­s et du développem­ent économique, parmi lesquelles les dispositif­s de financemen­t de projets Pm’up et Innov’up, qui ont été présentés le 18 septembre lors de la journée portes ouvertes. Une Région qui promeut aussi depuis quelques jours « Entreprene­ur Leader », un programme d’accompagne­ment des porteurs de projets, créateurs et repreneurs d’entreprise­s.

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Francis Sevin (à gauche) et Serge-yves Handschuh, les deux coprésiden­ts du GEBS, ont présenté leurs voeux aux chefs d’entreprise­s locaux, le 24 janvier dernier.

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