Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Le conservatoire aura un bâtiment neuf
« Les manques sont nombreux », résume le directeur du conservatoire de Poissy.
Commençons par le secteur de la danse. « Nous avons 350 élèves et la moitié des cours se déroulent à l’extérieur de nos locaux : la Saint Louis, à La Source et surtout à la salle Robespierre que nous utilisons tous les jours », liste Tristan Clédat.
Dans ses locaux, le conservatoire ne dispose actuellement que d’un studio de danse, alors que les préconisations de l’état s’élèvent à trois studios de 140 m2. « Nous n’en avons qu’un de 70 m2. » Le futur équipement devra également répondre à l’exigence de hauteur de plafond de 4,5 m pour permettre aux danseurs de réaliser leurs figures sans risquer de se blesser.
Un auditorium de 250 places à créer
La musique constitue le plus gros des effectifs, avec notamment deux orchestres d’environ 90 musiciens et un choeur de 80 choristes. « Il nous manque une salle de répétition suffisamment grande pour les faire répéter ensemble. Aujourd’hui, nous louons une salle à la Saint-louis. Il nous manque des salles de formation musicales adaptées pour travailler avec des instruments… qui prennent de la place. »
Selon le directeur, il existe un besoin pour « un lieu de diffusion qui nous soit propre. » Idéalement, cet auditorium aurait une capacité de 250 places assises. « Pour les grandes manifestations qui attirent plus de monde, nous continuerions de les organiser au théâtre de Poissy. Cet auditorium servirait pour les auditions de classes, les projets pédagogiques et éducatifs… » Aujourd’hui, ces activités se déroulent au château de Villiers et parfois dans la salle des mariages de la mairie, à la collégiale ou à l’église Sainte-anne.
Grâce au nouveau bâtiment, l’offre de manifestations devrait sensiblement augmenter. « Aujourd’hui, nous proposons une cinquantaine de manifestations. Demain, nous pourrions en proposer facilement quatre-vingt, dans le nouveau bâtiment adapté et, ce, à budget constant. » Le budget de la régie du conservatoire s’élève à environ 1,5 million d’euros.
Mieux travailler le numérique
Le directeur espère aussi que la nouvelle structure sera parfaitement connectée pour mieux travailler l’utilisation du numérique dans l’enseignement artistique. « L’idée serait de s’ouvrir sur des modes d’expression auxquels nous n’avons pas accès aujourd’hui pour des raisons techniques. » Tristan Clédat compte également répondre à la demande des jeunes qui réclament des cours de percussions. « J’aimerais aussi défendre la création d’un département d’instruments anciens : clavecin, viole de gambe, etc. »
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