Le Courrier des Yvelines (Poissy)
La Seine a envahi l’hippodrome : les courses retardées ?
Le spectacle est toujours saisissant. Comme en 2016, le champ de course de Maisonslaffitte n’a pas échappé à la crue de la Seine. Badauds et curieux, ces deux dernières semaines, n’ont d’ailleurs pas manqué de s’arrêter un instant sur le pont surplombant le site de l’hippodrome et le fleuve pour poser un oeil interdit, ou le focus de leur appareil photo, sur l’ampleur du phénomène. Le site a disparu sous les eaux. À perte de vue. Seule la lice et, au loin, la tribune, au bout de la plus grande ligne droite d’europe, rappelle l’hippodrome. Une partie de la Carrière Molière, dédiée aux chevaux de sport, a également été inondée.
La reprise de la saison est programmée le 29 mars
En début de semaine passée, le niveau de la Seine, à cet endroit, a dépassé les 6 mètres. Il était même supérieur de 10 cm à celui enregistré en juin 2016. La décrue, lente, s’est amorcée en milieu de semaine dernière. À deux mois de la reprise de la saison de galop, les responsables de l’hippodrome ne cachaient alors pas leur inquiétude. « La première réunion est programmée pour le 29 mars, soulignait Franck Le Mestre, le directeur du site, qui passera le relais à Édouard Boutolleau, mimars, pour rejoindre Deauville. Les sols étaient déjà gorgés d’eau avant. On nous promet maintenant une décrue très lente. On peut nourrir un sentiment d’inquiétude à cette heure sur l’organisation des premières réunions (29 mars et 9 avril). Les quinze prochains jours seront déterminants. Tout va dépendre de la vitesse de la décrue. »