Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Valérie Thomassen défend son bilan
Avant le vote de sa perte de qualité de maire adjointe aux affaires scolaires, Valérie Thomassen s’est exprimée publiquement. Elle a notamment indiqué qu’elle regrettait de ne pas avoir « pu finir ma feuille de route » tout en informant qu’elle restait élue au conseil : « Je veillerai et voterai toujours pour orienter les décisions dans le sens qui me semble le plus favorable pour les Villennois et non pour m’assurer de garder mon poste que je n’ai plus de toute façon. »
« Manque de transparence »
Elle est aussi revenue sur le fameux conseil du 21 décembre au cours duquel une majorité d’élus avait refusé de voter en faveur de la moindre délibération. « J’ai fait partie des 20 élus sur 29 à voter la défiance à l’égard du maire avec pour objectif de l’amener à remettre en question ses méthodes de gouvernance au sein de la mairie et son manque de transparence à l’égard des Villennois. »
L’élue a tenu à défendre son bilan depuis 2014 : « Le bilan des bâtiments est positif avec l’aménagement de quatre cours, le changement des fenêtres des écoles du bas et l’agrandissement de l’école du Pré Seigneur. Le bilan avec les directeurs d’école est positif malgré les débuts difficiles du fait de l’application de la réforme des rythmes scolaires. Je travaillais en totale collaboration avec l’ensemble des équipes. »
« Je crois aux projets collectifs »
Elle a évoqué des difficultés depuis le printemps dernier en termes de gestion du personnel communal « Nous avons découvert de nombreux dysfonctionnements : injustice sur la répartition des taches au sein des équipes, mauvaise répartition des heures de travail, menaces, mauvaise gestion de la distribution des repas de cantines… […] » S’adressant au maire, Michel Pons : « Nous avons rencontré de réelles difficultés qui pouvaient être facilement résolues si tu m’avais soutenue. »
Elle reproche au maire d’avoir « préféré soutenir la grande majorité qui n’avait pas intérêt à une quelconque remise en question » et affirme sa vision politique, celle où « on n’a pas peur de prendre des décisions au risque d’affronter un temps l’impopularité. » Et de conclure : « Nous nous devons d’être honnêtes et transparents sur tous les sujets importants même si la vérité risque de déplaire. Ne pas savoir prendre de décision c’est laisser les situations se dégrader. Je crois aux projets collectifs pour un avenir collectif. »
Le maire, Michel Pons, a réagi par ces mots : « Merci pour cette intéressante et surprenante interprétation de l’histoire. »