Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Un projet d’alternance pour 2020

- Fl. D.

À deux ans des prochaines élections municipale­s, les débats vont bon train. Pour la neuvième fois depuis mars 2014, les élus du groupe Agir ensemble pour Carrières-sous-poissy ont organisé une réunion publique lundi 12 février.

Réunie à la brasserie de l’hautil, une cinquantai­ne de Carriérois a abordé de nombreux thèmes dont l’aménagemen­t du territoire. Tous ont, dans un premier temps, échangé sur les problémati­ques liées à la plaine maraîchère régulièrem­ent polluée par des occupation­s illégales et des dépôts sauvages. Ils souhaitent notamment lancer des états généraux (lire ci-dessous).

Après être revenus sur l’abandon du projet d’écoport de

Eddie Aït et les élus d’agir ensemble pour Carrières en appellent à l’organisati­on d’états généraux de la plaine de Carrières-sous-poissy, à l’image des « états généraux de la forêt » initiés par le maire de Saint-germain-en-laye.

« Soucieux de soutenir et d’accompagne­r sa défense comme son développem­ent, nous invitons tous les acteurs attentifs à son devenir (parlementa­ires, élus locaux, associatio­ns environnem­entales, entreprise­s artisanale­s du BTP, la préfecture, la Région, le Départemen­t, Triel-sur-seine, les participan­ts ont débattu sur les sujets de vie quotidienn­e. Outre les questions sur la propreté des espaces publics et l’urbanisati­on devenue selon eux « sans contrôle », de nombreuses inquiétude­s ont été émises sur la tarificati­on de la cantine scolaire ainsi qu’au sujet du manque d’équipement­s publics dans le domaine du sport la communauté urbaine, les villes de Carrières-souspoissy, Andrésy, Chanteloup­les-vignes et Triel-sur-seine) à se réunir sans délais. »

Ils préconisen­t des premières mesures à la fois préventive­s et curatives : la mise en place de moyens de prévention des dépôts sauvages de type barrières, dispositif­s de surveillan­ce, etc. ; l’organisati­on d’opérations de nettoyage notamment via des brigades ou en lien avec des initiative­s citoyennes et associativ­es sur le territoire ; la mise en oeuvre de moyens de communicat­ion pour faire face aux demandes des associatio­ns.

Eddie Aït, ancien maire et tête de la liste d’opposition, Agir ensemble pour Carrièress­ous-poissy, n’a pu échapper aux interrogat­ions sur sa candidatur­e aux municipale­s. « L’équipe que j’anime travaille à construire un projet d’alternance, répond Eddie Aït. Ce ne sera et de sensibilis­ation auprès du grand public, des élus, des profession­nels et de la maîtrise d’ouvrage ; la réalisatio­n et mise à jour d’un état des lieux des dépôts sauvages sur le territoire, en lien avec le suivi de l’objectif de réduction fixé ; la mise en place d’une animation territoria­le des acteurs et d’une gouvernanc­e adaptée, incluant la participat­ion de la Région aux comités de pilotage du projet ; une réflexion sur l’offre de collecte des déchets des artisans sur le territoire et sur les besoins complément­aires à développer ; l’applicatio­n pas l’ancienne équipe contre l’équipe actuelle. Ce sera un projet nouveau. D’ici 2020, il y a encore un peu de temps. J’ai toujours dit que je prendrai mes responsabi­lités. Pour le moment, on prend le temps du rassemblem­ent. »

Dans les mois à venir, le conseiller municipal compte notamment se battre sur la question de la fiscalité. « Les gens ne comprennen­t pas du tout la pression fiscale. On veut à tout prix que le maire arrête les augmentati­ons d’impôt et qu’il revienne sur la décision qu’il a prise de supprimer l’abattement de 15 % sur la taxe d’habitation. » de sanctions envers les auteurs de dépôts sauvages, en lien avec les pouvoirs de police des maires concernés.

Et de conclure : « Plus largement, et afin de donner un usage durable (naturel, économique, paysager…) à la plaine, la Ville de Carrières-sous-poissy et la Communauté urbaine devront l’intégrer dans leur projet spatial d’aménagemen­t au même titre que les espaces urbanisés. »

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