Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Également à l’affiche
Outre Laura Perrudin, le Maisons-laffitte Jazz festival programme les artistes suivants :
Samuel Strouk Babel Melody. Jeudi 16 juin à 20 h 45, salle Malesherbes. Création mondiale en exclusivité pour le Maisonslaffitte Jazz Festival. Babel Melody explore les frontières et territoires communs du jazz et de la musique classique. Dans ce projet inédit le guitariste Samuel Strouk (également directeur artistique du festival) propose un dialogue entre écriture et improvisation, une rencontre entre Jazzmen et brillants interprètes de la musique savante. Vincent Peirani (accordéon), François Salque (Violoncelle), Diego Imbert (contrebasse) et Mariam Adam (clarinette) seront à ses côtés pour cette première en exclusivité.
Adrien Moignard et Didier Lockwood. Vendredi 17 juin à 20 h 45, Salle Malesherbes. Side-man de la renversante Cyrille Aimée à la Salle Malesherbes en 2014, special guest du grand Biréli Lagrène l’année dernière, la traditionnelle soirée Manouche de cette année accueillera le Adrien Moignard en Trio. Il invite pour l’occasion le célèbre violoniste Didier Lockwood. Adrien découvre la musique de Django Reinhardt à 16 ans et marquera un tournant majeur dans son apprentissage guitaristique. Influencé par la suite par des guitaristes tels que Georges Benson, Pat Metheny, Biréli Lagrène, il développe aujourd’hui un jeu très personnel, à la croisée des styles. Soirée jazz manouche avec Adrien Moignard (Guitare solo), Mathieu Châtelain (Guitare rythmique), Jérémie Arranger (Contrebasse) et Didier Lockwood (violon).
Fly Turner, Grenadier, Ballard. Samedi 18 juin à 20 h 45, Salle Malesherbes. Le batteur américain Jeff Ballard venu l’année dernière accompagner le pianiste Baptiste Trotignon revient avec son propre trio : Fly. L’histoire du jazz moderne est, on le sait, très riche en trios saxophone/basse/batterie d’envergure mais Fly brise toutes les conventions, en se donnant principalement pour règle l’égalité totale entre les instruments. Quand le bassiste de Brad Meldhau rencontre le batteur de Chick Corea et qu’ils invitent le successeur de John Coltrane… Avec : Marc Turner (saxo ténor), Larry grenadier (Contrebasse) et Je Ballard (Batterie).
Camille Bertault Quartet. Dimanche 19 juin à 20 h 45, Salle Malesherbes. Découverte sur les réseaux sociaux (+ 700 000 followers sur Facebook) où elle chante les soli des plus grands maîtres de jazz (son Giant steps a fait le tour de la toile), Camille Bertault n’a pas cessé de faire parler d’elle. Diplômée du conservatoire en piano classique, elle commence à chanter ses textes et poèmes en français sur des standards puis sur ses compositions. Son album En vie est un assemblage de ses textes, arrangements et compositions aux côtés d’olivier Hutman (piano), Gildas Bocle (contrebasse) et Antoine Paganotti (batterie).
Ce fut l’occasion de découvrir une centaine d’artistes et de se procurer des oeuvres d’arts uniques. Les Saint-germanois se sont pressés dans les allées du marché pour y dénicher de nouveaux talents et parfois même y acquérir des objets d’arts originaux. Chaque artiste proposait de vrais thèmes avec son style propre qui va de la photographie à la sculpture en passant par la peinture, le collage…
Le Marché de l’art s’est tenu sur la place du Marché Neuf samedi dernier. L’événement est organisé par l’association Atelier Pièce Unique depuis neuf ans.
Cécile Coutant, galeriste et Stéphane Coutant, tous les deux à l’initiative de ce projet et fondateurs de l’atelier Pièce Unique expliquent : « La culture tient une place importante dans la ville et ses habitants adorent l’art. Les artistes exposés lors du Marché de l’art sont sélectionnés en amont par un jury de professionnels regroupant deux artistes peintres, une journaliste d’art et moi-même », déclare Cécile Coutant. L’association saint-germanoise, Atelier Pièce Unique, basé à Fourqueux, est un lieu de vie artistique qui, tout au long de l’année, propose des cours d’arts plastiques divers et variés, de la vente de matériel et une galerie d’art actuel.
« Lors de ce marché, nous présentons des créations uniques, il n’y pas d’artisanat. Cette journée représente un énorme challenge pour les artistes présents ce jour. Pour eux, ce sont des mois de travail avant et le Jour J c’est se confronter au regard du public, qu’il soit positif ou négatif, expliquer le processus de création et une présence constante sur la place. » Cette année encore le public était au rendez-vous. Avant de retrouver l’an prochain une nouvelle édition du Marché de l’art, qui fêtera ses 10 ans.