La SPA tente d’endiguer les abandons

A l’approche des grandes vacances, nos fidèles compagnons à poils ou à plumes deviennent encombrants. Nombreux sont les hôtels, les plages et autres sites touristiques à ne pas les accepter, et les caser quelque part devient un véritable casse-tête.

Céline Ravenet, directrice du refuge SPA d’hermeray, déplore le « trafic de chiens sur le Boncoin » ou les arrivées d’animaux non identifiés via la fourrière. Pour elle, le bien-être des animaux est trop souvent placé en-dessous du confort de ses propriétaires, et s’en débarrasser reste la « solution de facilité ».

En effet, au cours des mois de mai et juin, les propriétaires « préparent leurs vacances » et les demandes d’abandon se multiplient. Cette alternative est cependant celle qui dessert le moins les animaux puisque les treize employés aidés des vétérinaires les vaccinent, les identifient et les stérilisent avant de leur trouver un nouveau foyer, dans un délai « jamais supérieur à un an et demi »

Afin de s’assurer que l’animal est bien traité, la SPA effectue ensuite des contrôles post-adoption en envoyant des délégués enquêteurs à domicile. Toutefois, si la SPA garantit le bien-être des animaux, l’abandon n’est pas une solution. Ce que Céline Ravenet désigne comme la « base du problème », c’est la stérilisation.

Selon elle, les gens ne se « rendent pas compte » qu’il y a trop d’animaux, et que cela encourage la maltraitance de ces derniers. Son message ? « Soyez raisonnables ». Adopter un animal est une lourde responsabilité que personne ne vous force à assumer si vous ne vous en sentez pas capable. Sachez enfin qu’il existe de plus en plus de moyens de le faire garder, que ce soit via des sociétés privées ou des particuliers.