20 minutes dans la peau d’un pilote de kart

Vingt minutes dans la peau d’un pilote de Formule 1, ou presque. C’est l’expérience que nous avons vécue sur le circuit BRK de Trappes. Notre arrivée sur ce grand complexe regroupant deux circuits de karting ne passe pas inaperçue. Au milieu de la vingtaine de salariés D’IAV engineering, une société basée à Guyancourt venue pour une activité de cohésion, nous constituerons le 10e équipage sur la ligne de départ.

Les premiers contacts avec nos adversaires annoncent la couleur de notre après-midi. « J’ai fait cinq ans de compétition, mais maintenant j’ai arrêté » prévient l’un de nos concurrents avec le sourire. Quand Franck, le formateur, demande à son tour combien ont déjà piloté, à nouveau nous nous sentons bien seuls. Pourtant, l’envie de porter hauts les couleurs du journal nous anime. Pendant les premières vingt minutes, nous sommes dans les essais libres : quelques tours de pistes pour s’approprier le tracé du circuit et les engins.

Au pied de ces 970 m d’asphalte, nous suivons les directives avisées du responsable du circuit lors du briefing. Au menu, plusieurs virages serrés, une belle «épingle à cheveux» et quatre lignes droites à négocier. La tâche s’avère plus compliquée que prévue.

Les différents drapeaux de courses qui permettent aux commissaires de course de communiquer avec les pilotes, nous sont indiqués. « Il y en a cinq pour vous, en compétition c’est 18! Jaune : incident de course, aucun dépassement et stabilisation de la vitesse, drapeau français : début du chrono, drapeau à damier : dernier tour, Noir : immobilisation du véhicule ». La dernière partie de la formation nous indique la procédure à suivre pour effectuer un relais avec notre équipier dans les stands, démonstration à l’appui. « À l’arrivée du virage, vous ralentissez, vous levez le bras droit et vous prenez la voie de sortie où votre équipier prend le relais. Soyez prudents ! », nous recommande-ton. Tout semble clair, malgré la foule d’informations que nous avons dûe intégrer en un minimum de temps.

A 14 h 30, casques sur la tête, nous voilà fin prêts pour nous élancer sur le tracé sinueux du circuit. Pour les premières courbes, un peu de crispation. Le moindre freinage brusque

Virages serrés et arrêts au stand

entraîne une perte de contrôle qui se termine au pire dans les graviers du bas-côté, au mieux par un tête-à-queue qui immobilisera la course le temps du retour en course du pilote. Nos adversaires semblent eux très familiers avec ce type d’engins, difficile pour nous de les dépasser. et vendredis de 14h à 20h. Ouverture de 13h à 19h les samedis et dimanches. Réservations au 01 30 69 78 80 afin de vous assurer de la disponibilité de la piste.

Tarifs : 13 euros le ticket donnant accès à la piste pour 6 à 10 minutes de karting Au fil des tours, nous gagnons tout de même en aisance, ce qui nous permet de faire le plein de vitesse. Premier passage au stand : pas de sorties de route, ni de dérapages, au contraire une bonne dose de sensations fortes nous incite à repousser les limites de la vitesse.,

Une bonne dose d’adrénaline

(à partir de 12 ans).

Pour les courses par équipe (formules « Grand prix vitesse ») : de 35 à 45 euros par pilote en fonction de la formule choisie. www.brk.fr

Drapeau tricolore ! Le moment de tout donner pour le chrono, après ces quelques tours de chauffe. Il va falloir prendre des risques et soigner ses trajectoires. La ligne d’arrivée est franchie et le verdict nous attend sur l’écran de l’accueil… Nous avons fini bon derniers ! Bien loin du meilleur chrono de l’année (46.577s) qui nous nargue depuis l’accueil.

Nos ambitions de pilotes de F1 envolées, nous nous raccrochons alors à nos souvenirs du jeu vidéo Mario Kart et à la bonne dose d’adrénaline procurée par cette superbe expérience. Les 10 équipages D’IAV reprennent leur place sur la ligne de départ. Ces premiers tours n’étaient pour eux qu’une mise en jambes : il reste deux courses. Mario n’a qu’à bien se tenir…