Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Un dispositif qui peut, parfois, sembler léger

- Philippe Roudeillat

En théorie, toutes les mesures seraient prises pour assurer aux visiteurs de la Fête des Loges une sécurité maximum apte à pouvoir faire face aux différents types de menaces connues. Si le dispositif peut apparaître complet et efficient le week-end où lors des pics de fréquentat­ion, il peut s’avérer beaucoup plus léger, voire très léger, à d’autres moments de la journée. C’est ce nous avons pu constater en nous rendant sur place, le jeudi 21 juillet, entre 15h30 et 16h15.

L’entrée principale bien sécurisée

En arrivant par l’entrée de la Routes de Loges située du côté de la RN 184, nous constatons que, comme les années précédente­s, d’imposantes jardinière­s ont effectivem­ent été mises en place sur la voie pour empêcher tous véhicules de pénétrer. Accrochée sous l’immense panneau d’entrée, une caméra scrute la zone. Nous décidons de nous rendre à l’autre entrée de la fête, située en pleine forêt à l’intersecti­on de la route des Loges et de la route forestière Saint-joseph.

De ce côté, les choses sont bien différente­s. Dès le dernier manège, et donc dans le périmètre de la fête, des véhicules, appartenan­t très certaineme­nt à des personnes travaillan­t sur place, stationnen­t. Entre les 150 mètres qui séparent ce point de la seconde entrée, trois énormes blocs de béton forment une chicane forçant les véhicules à ralentir. Ainsi, contrairem­ent à l’entrée principale les véhicules peuvent arriver jusqu’aux visiteurs. Cette voie serait notamment utilisée par les secours.

Une simple barrière pour barrer la seconde entrée

Concernant l’entrée ellemême, les choses s’avèrent encore plus surprenant­es. En effet, seules deux barrières vauban sont utilisées pour empêcher les véhicules de passer (voir notre photo). Si la première est reliée à une légère porte en bois à l’aide d’un collier de serrage en plastique, la seconde est seulement posée sur la voie.

Ainsi, une personne qui souhaitera­it emprunter cette entrée avec son véhicule n’aurait, tout simplement, qu’à déplacer cette dernière barrière. Une chose d’autant plus facile qu’au moment où nous étions sur place aucun vigile ou policier n’était présent. Une constatati­on s’impose: ce dispositif ne semble pas, en tout cas au moment de notre passage, capable d’empêcher un véhicule de forcer l’entrée pour atteindre les premiers manèges situés à moins de 150 mètres.

Pas un représenta­nt des forces de l’ordre

Certes, il n’y avait pas la foule des grands jours, mais après avoir passé plus de 45 minutes sur place et sillonné toutes les allées de la Fêtes des Loges, nous n’avons aperçu aucun membre de la police nationale ou municipale ou encore de l’armée en uniforme. Que ce soit à l’intérieur ou l’extérieur du périmètre. Des représenta­nts de certains de ces corps étaient pourtant bel et bien présents plus tôt dans la journée à l’occasion de la célébratio­n de la traditionn­elle messe de la Saint-fiacre (voir page 25).

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Seules deux barrières vauban sont utilisées pour empêcher les véhicules de passer.

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