Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

LA VILLE SIGNE UNE CONVENTION AVEC L’ÉTAT

- Ph. R.

La Ville a signé une convention avec l’état pour pouvoir bénéficier de la présence de policiers ou de CRS à l’intérieur de la fête. Les discussion­s ne portent pas sur la présence de la police nationale à l’extérieur pour gérer, par exemple, les impacts sur la circulatio­n routière ou en cas de troubles à l’intérieur.

210 fonctionna­ires et 7 véhicules.

Dans le cadre de cette convention, l’état déploie « 30 fonctionna­ires de police sur 7 vacations pendant 6 heures » soit 210 fonctionna­ires et 7 véhicules. « Les moyens humains mis à dispositio­n permettent d’assurer la sécurité du public dans le périmètre de la Fête des Loges, indique le document. Ils assureront des patrouille­s au sein de la fête foraine et sur ses abords immédiats. »

C’est la première fois qu’une telle convention est signée. C’est en 2015 que l’état, estimant qu’il s’agit d’une fête privée, a commencé à conditionn­er la mise à dispositio­n de ces forces supplément­aires à la prise en charge, par les organisate­urs, des frais liés à leur déploiemen­t. La Ville et les forains estiment, quant à eux, qu’il s’agit là d’une fête publique. En charge de sa promotion, le Comité forain a porté l’affaire devant les tribunaux pour faire reconnaîtr­e le caractère public de la Fête des Loges et mettre fin au problème. Mais, ce jugement n’est toujours pas intervenu. Pour éviter de revenir à une situation de blocage qui avait menacé l’ouverture de la manifestat­ion l’année dernière, les parties ont entamé des discussion­s sous l’égide du sénateur du Pecq, Alain Gournac. Discussion­s qui ont abouti à l’accord suivant : cette année, Saint-germainen-laye et les forains assument, à parts égales, l’équivalent de 30 % de la facture, puis 60 % en 2017 et enfin la totalité en 2018. Pour cette année, la convention précise que les organisate­urs devront s’acquitter d’une somme de 27 623,75 €.

On imagine bien que sans ces forces supplément­aires la mairie n’aurait pas pu prendre le risque d’organiser la fête.

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