Un nouveau titre olympique pour Sartrouville ?

Cinq médailles dont deux en or. Depuis l’entrée en 2000 du triathlon au programme des JO, le club de Sartrouville a déjà réussi à placer cinq triathlètes sur le podium.

Les deux derniers champions olympiques sont d’ailleurs des Sartrouvillois : Jan Frodeno (en 2008) et Alistair Brownlee (en 2012). « On a une histoire avec les Jeux pour lesquels on accorde beaucoup d’importance », lâche d’entrée le président du club, Denis Véron, qui aura une fois encore pléiade de représentants à Rio.

14 qualifiés à Rio

Ils sont 14 qualifiés exactement : 8 hommes et 6 femmes. « On en a cinq ou six qui peuvent espérer monter sur le podium, ajoute-t-il. La fierté, ça serait d’avoir au moins un ou une médaillé (e) olympique. » Tenant du titre, le Britannique Alistair Brownlee (11e mondial) rêve de devenir le premier triathlète de l’histoire à réussir le doublé. Il faudra également compter sur son frère, Jonathan (3e), médaillé de bronze il y a quatre ans à Londres, mais surtout sur les Espagnols Mario Mola (1er) et Fernando Alarza (2e) qui marchent sur l’eau cette année. Seront aussi de la partie : le Mexicain Crisanto Grajales (9e), le Norvégien Kristian Blummenfelt (17e), le Suisse Andrea Salvisberg (22e) et le Hongrois Gabor Faldum (35e).

Chez les femmes, le meilleur résultat dans l’histoire du club reste à ce jour la septième place obtenue par la Française Isabelle Mouthon aux JO de Sydney. « On a bon espoir de faire mieux car on a des filles qui font parties en ce moment des meilleures mondiales. » À commencer par la championne du monde en titre, l’américaine Gwen Jorgensen, qui est annoncée comme la grande favorite à Rio. Parmi ses principales adversaires, des… Sartrouvilloises bien évidemment : la Britannique Non Stanford (17e mondiale) et la Suédoise Lisa Norden (24e). L’allemande Laura Lindemann (20e), 20 ans seulement, sera l’une des plus jeunes concurrentes. Le club sera également représenté par la Suissesse Jolanda Annen (49e) et la Canadienne Kirsten Sweetland (83e).