Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Ils racontent leurs souvenirs des JMJ

- Propos recueillis par M.J.M. Lire également page 20.

Deux jeunes Saint-germanois, de retour des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Cracovie, expriment leur ressenti après ces deux semaines d’expérience qui ont renforcé leur foi et permis de rencontrer des chrétiens du monde entier.

Carla Duret, 20 ans. « Les JMJ ont été un moment qui m’a permis d’avancer dans ma foi. Ces deux semaines m’ont laissé du temps pour réfléchir sur moi-même et partager ma foi à travers les autres personnes présentes. Il y avait un nombre incroyable de pèlerins à Cracovie, une multitude de nationalit­és et de langues. Nous étions tous différents, mais réunis pour la même raison. J’ai été frappé par le monde présent à la messe notamment. Il y avait autant de personnes à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’édifice, et ce six fois par jour. Ces deux semaines ont aussi été pour moi une expérience concrète de la présence de Dieu, en chacune des personnes présentes. Tout au long des JMJ j’ai pu vivre ma foi de différente­s manières. Groupes de paroles, concerts, messe et catéchèse, on a pu voir que chacun appréciait les textes et thématique­s à sa manière. Ça nous permettait d’en parler et de partager ensemble. Lors de la grande messe tenue par le Pape j’ai été frappée par ses paroles. Appréciant notamment le fait qu’il soit « sévère » avec nous, en nous rappelant que notre foi ne devait pas seulement être spirituell­e et intellectu­elle, mais qu’elle devait vivre aussi dans nos actes. Les deux semaines de réflexion ont trouvé une résonance particuliè­re dans les discours du Saintpère. Ce qui m’a permis de sortir fortifiée dans ma foi et dans mes conviction­s. »

Quentin Barreau, 22 ans. « Au départ j’ai voulu partir aux JMJ pour rencontrer des jeunes chrétiens du monde entier, et de les voir unis. Ce fut une aventure exceptionn­elle dans le sens ou nous étions tous des frères et soeurs. Il n’y avait pas de jugement, chacun était dans la joie. Même les instants les moins captivants restaient des moments uniques de partages et de découverte avec les autres nations. La veillée d’adoration au campus Miséricord­iae fut une soirée particuliè­re, notamment par sa grâce. Voir plus de 2 millions de personnes dans le silence et la prière tenant dans leur main une petite lumière m’a fait ressentir la paix et l’amour du Christ. C’était à la fois intense et apaisant. La rencontre avec le peuple polonais fut, elle aussi, marquante. Nous étions répartis dans des familles qui nous ont accueillis chez eux à bras ouverts, avec comme seul moyen de communicat­ion l’anglais pour les plus chanceux, ou Google traduction comme pour moi. Ils étaient curieux de nous connaître et nous étions heureux de partager notre vécu avec eux.

Notre groupe de Saint-germain-en-laye était constitué de personnes seules ou accompagné­es. Chacun est parti avec ses questions et est revenu avec beaucoup de réponses. Personne n’était seul. Tout le monde a pu faire une rencontre unique. Ayant été responsabl­e de ce groupe, j’ai pu avoir des retours, tous très positifs. C’était mes premiers JMJ, mais pas les derniers. Partir aux JMJ, c’est en revenir grandi. Je veux dire à tous les jeunes qui, comme moi, se remettent en question et hésitent, que les JMJ sont une expérience extraordin­aire. C’est une aventure humaine et spirituell­e qui permet d’avancer sur bien des points. Mes objectifs : apprendre, partager, écouter, avancer et grandir sur le droit chemin en étant accompagné de Dieu. Et je donne rendezvous à Panama à tous ceux qui voudront participer à l’édition 2019. »

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