Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Le centre aquatique souhaite combattre l’obésité
Offrir un accompagnement spécifique aux personnes en surpoids et obèses, c’est le projet du centre aquatique de Conflans-sainte-honorine.
Pascal Levert, préparateur physique et responsable de l’espace forme et bien-être du centre, est à l’origine du projet. Il veut permettre à ces personnes de pratiquer du sport et de se dépenser sans subir le regard des autres, grâce à des créneaux horaires aménagés spécialement pour eux. « De nombreuses personnes en surpoids ou obèses n’ont pas envie de se montrer et sont gênées par leur physique, explique Pascal Levert. Nous voulons établir des cours où ils ne ressentiront pas cette gêne. » Le préparateur physique propose déjà une formule «forme-eau» qui comprend une partie d’effort physique sur terre et une partie dans l’eau. Il envisage de faire la même chose pour les personnes obèses.
Accessible à tous
Pascal regrette que trop «peu de choses soient mises en place pour ces personnes», et pour lui l’eau peut être un élément indispensable dans le combat contre l’obésité.
Christophe Riou, directeur du centre aquatique, s’est montré très réceptif au projet de Pascal. « C’est très important de diversifier notre offre, de nous démarquer des autres piscines et de mettre en avant le centre et la ville, déclaret-il. De plus, nous avons une structure qui nous permet d’accueillir et d’aider ces personnes. » Avant de préciser : « Cela ne pénalisera pas le grand public, nous avions des créneaux inutilisés que nous allons mettre à profit. L’idée est de montrer que le centre est accessible à tous. »
Un suivi complet
Conscient de ne pas être des médecins, le centre souhaite collaborer avec des professionnels de la santé, ou une clinique afin d’assurer un suivi complet et efficace. « Nous n’avons pas encore trouvé de structure médicale », déplore Pascal Levert. Le préparateur physique ne baisse cependant pas les bras, « il nous reste encore du chemin à faire, mais nous devrions être en mesure de commencer les essais en octobre et de lancer le programme en janvier 2017 ». Un calendrier que confirme le directeur, « nous allons en parler avec la mairie mais cela est tout à fait réalisable ».