Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
La présidente des commerçants : « La mort dans l’âme »
La présidente de l’association des commerçants et artisans de Houilles (ACAH), Patricia Ayala, explique que le drame de Nice a été l’effet déclencheur dans l’annulation de la braderie de Houilles.
C’est selon ses termes « la mort dans l’âme » que Patricia Ayala, la présidente de l’association des commerçants et artisans de Houilles (ACAH) a dû annuler la 44e édition de la braderie de Houilles qui devait se tenir le 2 octobre prochain. « On se posait des questions depuis les événements de Nice. Cela a été l’effet déclencheur. Nous n’étions pas en mesure d’assurer la sécurité des exposants et des visiteurs (300 000 personnes). L’idée de la mairie, de restreindre le périmètre de la braderie aurait encore nécessité la mise en place de neuf camions avec chauffeurs, qui aurait bouclé les neuf accès sur site. » Pour l’heure, près de 700 exposants se sont inscrits à la braderie. Ils seront remboursés.
Par ailleurs, la présidente de L’ACAH explique à juste raison, qu’elle n’aurait pas eu le droit de fouiller les voitures des exposants ainsi que les sacs à dos des visiteurs. Il existait là un vrai problème juridique pour les organisateurs. Reste que l’annulation de la braderie constitue pour l’association des commerçants et artisans de la commune un vrai manque à gagner. « Cela nous permet de payer les frais fixes, indique Patricia Ayala. Nous avons de quoi tenir un an. Mais on ne va pas disparaître. Nous allons nous adapter. Il faudra trouver d’autres moyens de financement. Une réunion est prévue avec la mairie. Quant à la braderie, c’était la 44e édition. La braderie existe donc depuis plus de quarante ans ! Elle ne va pas disparaître non plus. »