Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Patrick Dreano a fait du chemin depuis ses débuts à Viroflay

- Basile Regoli

Il sera aux Jeux de Rio l’un des deux entraîneur­s nationaux en eau libre avec le charismati­que Philippe Lucas. Son nom ? Patrick Dreano. Cet ancien nageur de niveau national au club de Viroflay - où il a habité de 5 à 37 ans - a embrassé il y a une trentaine d’années une carrière d’entraîneur. D’abord en natation comme cadre technique régional (1980 à 1992), puis en triathlon comme entraîneur national au pôle France de Boulouris (1992 à 2005), avant de revenir ensuite à ses premiers amours (depuis 2007). « J’ai toujours eu envie de travailler dans le sport. Quand j’ai arrêté la compétitio­n, j’ai commencé par entraîner les jeunes à Viroflay. J’ai obtenu ensuite un détachemen­t pour être cadre technique à la ligue Ilede-france », explique celui qui a notamment fréquenté les bancs de l’ecole normale d’instituteu­rs à Versailles.

A 61 ans, Patrick Dreano possède déjà une solide expérience des JO. Il était notamment à Sydney en 2000, à Athènes en 2004 et à Pékin en 2008 pour accompagne­r les triathlète­s de l’équipe de France dont il avait la charge. « Je me suis occupé de garçons comme Olivier Marceau et Carl Blasco qui portaient les couleurs de Poissy, et aussi de Frédéric Belaubre. » À Rio, ils ne seront que deux nageurs d’eau libre à représente­r les couleurs tricolores, Aurélie Muller et Marc-antoine Olivier. « Ce sont deux bonnes chances de médaille. Aurélie est championne du monde et d’europe en titre. Marcantoin­e a été, lui, médaillé de bronze au championna­t d’europe. Maintenant, ils sont entre douze et quinze, que ce soit chez les filles comme chez les garçons, à pouvoir prétendre monter sur le podium », prévient Patrick, arrivé avec les deux nageurs sur le sol brésilien depuis dimanche matin.

Jusqu’au 13 août, tous logeront au village olympique avec les sportifs du monde entier. Avant d’aller, ensuite, dans un hôtel à proximité du site de compétitio­n. Idée de ne pas prendre le risque d’être coincé dans les embouteill­ages les jours d’épreuves (15 et 16 août). Quant à la fameuse polémique concernant la qualité de l’eau, Patrick Dreano certifie que la baie de Copacabana est propre. « On y était l’été dernier pour le test olympique et la qualité de l’eau est très bonne, confie-t-il. En revanche, on risque d’avoir un plan d’eau avec beaucoup de houle et des creux de plus d’un mètre. C’est la première fois que ça arrive. » Une médaille olympique décrochée par l’un des deux sélectionn­és tricolores serait également une première dans l’histoire de l’eau libre.

Plusieurs fois présent aux JO

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