Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Entre prévention et répression

Neuf opérations de contrôles routiers ont eu lieu vendredi 12 août dans le départemen­t. L’une d’elles s’est déroulée à Saint-germain-en-laye avec une vingtaine de policiers mobilisés.

- M.J.M.

Une nouvelle opération de contrôles routiers a eu lieu vendredi 12 août. Positionné au croisement de la rue du Président Roosevelt et de la rue Perreire, ce contrôle a permis en ce jour de départ en vacances « d’être visible et de faire de la prévention », résume le commandant Antoine Pizzin, chef d’état-major de l’agglomérat­ion de Saint-germain-en-laye. Le service d’ordre public et de sécurité routière a mis en place trois équipes constituée­s de quatre motards, des équipes civiles ainsi que la Compagnie de Sécurisati­on et d’interventi­on des Yvelines (CSI). Dans cette même journée, c’est en tout neuf points de contrôle qui ont été mis en place dans le départemen­t. L’objectif étant de relever des infraction­s classiques telles que le téléphone au volant, les défauts d’assurance avec la possibilit­é de réaliser des tests d’alcoolémie et salivaire. En cas de soupçons, les équipes étaient également autorisées à procéder à une fouille du véhicule.

Lors de cette journée, les neuf agglomérat­ions ont été couvertes avec des contrôles effectués principale­ment à Rambouille­t, Saint-germain-enlaye, Louvecienn­es, Élancourt et Conflans-sainte-honorine.

Hausse de 5%

Depuis le début de l’année 2016, il y a eu 361 accidents faisant 433 blessés. Dix personnes ont perdu la vie dont deux motards, un passager de 2 roues non casqué et cinq piétons. La direction départemen­tale note une diminution de 17% des accidents mortels par rapport à 2015, mais une augmentati­on de 5% des accidents corporels. « On sent que les comporteme­nts se dégradent. Les règles de base telles que l’utilisatio­n du clignotant ou l’interdicti­on de téléphoner en conduisant sont de moins en moins respectées. Un facteur nouveau explique également ces chiffres. L’imprudence des piétons. Ils ne font plus attention à leur environnem­ent notamment à cause des téléphones », explique le commandant.

Pour pallier à cette dégradatio­n des comporteme­nts, la police organise de la prévention. Des partenaria­ts sont notamment noués avec des concession­naires de moto et de ventes d’accessoire et des journées de sensibilis­ation sont organisées. C’est plus d’une trentaine d’actions qui ont déjà été menées dans les établissem­ents scolaires du départemen­t. Une journée de prévention sera également organisée par le départemen­t le 10 septembre prochain.

« Rassurant »

« Je n’étais pas anxieux, confie Jérôme, verbalisé pour un contrôle technique non réalisé. Quand on n’a rien à se reprocher il n’y a pas de raison. Après j’aurais bien aimé éviter l’amende mais je respecte ce qu’ils font. Chacun son métier. C’est surtout rassurant de les voir. » S’il reste pragmatiqu­e, d’autres ne réagissent pas toujours de la même manière. « Il faut parfois faire preuve de patience face à des conducteur­s de mauvaise foi », souffle une policière.

En tout, le contrôle aura duré une heure. « Le but de ce genre de contrôle est réellement de rappeler, un jour de départ, que la police est présente et qu’il faut garder un comporteme­nt adapté » conclut le commandant Antoine Pizzin.

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Les policiers procèdent à une vérificati­on des papiers du véhicule. Ils pouvaient fouiller un véhicule en cas de soupçons.

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