Des chevaux surveillent la forêt de Rambouillet

Dans le massif de Rambouillet, il n’est pas rare de croiser une patrouille de gendarmes à cheval. Hiver comme été (la permanence du poste tient aux 14 000 hectares de forêts qui recouvrent les deux tiers de la circonscription de la compagnie de gendarmerie), neuf militaires, dont cinq sous-officiers, sillonnent le secteur en selle. Ils ont à leur disposition six chevaux alezans. Cette unité de la Garde Républicaine est logée au Haras national des Bréviaires.

Deux objectifs sont confiés aux cavaliers de la gendarmerie : la surveillance continue du massif forestier et la rédaction des procès-verbaux et le suivi des enquêtes concernant le travail et l’entretien des chevaux.

La prévention des agressions en forêt, des vols et des incendies est leur mission principale. C’est ainsi qu’ils veillent à la protection de l’environnement : dépôts d’immondices ou de déchets divers, pollution de l’eau.

Les cavaliers font aussi respecter les règles de circulation et de stationnement en forêt, pour protéger la faune et la flore qui composent le domaine forestier. Ainsi, ils assurent la police de la chasse et de la pêche, en rappelant les réglementations.

Le cheval apporte un autre avantage : le dialogue. Même s’il impose le respect, grâce à son effet de masse, « l’animal permet de nouer contact plus facilement avec la population, notamment avec les plus jeunes », reconnaît un gendarme.

Les gendarmes en patrouille avec leurs chevaux aux étangs de Hollande, dans le massif forestier de Rambouillet (Photo d’archives).