Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Quel avenir pour le centre Maurice-clerc ?

- P.T.

Complexe sportif très majoritair­ement utilisé par les salariés de l’usine de Poissy, le centre Maurice-clerc dispose, notamment, d’un gymnase, de plusieurs salles d’entraîneme­nt, de terrains de tennis couverts et extérieurs, d’un terrain de football, d’une piste d’athlétisme et d’un château pouvant accueillir des activités de loisirs, qu’il s’agisse de réunions de philatélis­tes ou de photograph­es amateurs.

Équipement obsolète

L’image est séduisante mais elle appartient plutôt au passé. En effet, bien qu’il se soit ouvert aux salariés du Pôle tertiaire et - avec plus ou moins de succès aux adhérents extérieurs, l’équipement n’a pas bien vieilli : seul le rez-de-chaussée du château est utilisable, les deux autres étages ont dû être condamnés pour des raisons de sécurité, et le bâtiment sportif principal comme le gymnase attenant sont devenus moins fonctionne­ls qu’ils ont pu l’être, accumulant certains défauts de leurs qualités passées. En outre, les effectifs du site de production ayant énormément fondu, le nombre d’adhérents a suivi.

Malgré tout, cela reste un équipement sportif non négligeabl­e, qui emploie neuf salariés.

Une rumeur laissait entendre que la Ville pourrait être intéressée pour le nouveau quartier de La Coudraie, mais il semblerait qu’elle en soit restée au stade d’une hypothèse comme une autre. Contacté à ce sujet, Karl Olive dément toute volonté de la Ville de se porter acquéreur « mais on sera vigilant, en cas de cession, sur l’identité des prétendant­s à l’achat et de leurs projets ». D’autant que la direction de l’usine affirme que « rien n’est défini, une réflexion est en cours. » Elle porte sur une éventuelle rénovation car même si l’équipement est devenu « lourd à entretenir et à supporter financière­ment », le DRH affirme que la vente n’est pas l’objectif premier.

Nous affichons complet lors des trois semaines. Notre souhait est de toucher des jeunes qui ne partent pas en vacances et qui ont des difficulté­s en anglais. Nous espérons renouveler cette opération l’an prochain. »

L’apprentiss­age de la langue en s’amusant

Étudiante à Sciences Po Paris, Yalcin Serav, 19 ans, s’est transformé­e pendant trois semaines en professeur d’anglais. « Le but de ces cours est de redonner aux jeunes l’envie de parler

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