Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Bientôt des routes moins dangereuse­s

Considérée­s comme accidentog­ènes, les deux départemen­tales qui traversent la ville vont faire l’objet d’une étude afin d’être plus sûres.

- S.R.

Les forces de l’ordre ont procédé pendant quatre ans, entre 2009 et 2013, à un recensemen­t de l’accidentol­ogie sur ces deux voies départemen­tales, au Pecq et à Saint-germain-en-laye. Les policiers ont dénombré sur l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, tronçon de la RD 190 reliant le pont sur la Seine à la place Royale, seize accidents corporels, avec une personne décédée, six blessés graves et neufs légers. Sur la RD 284 (partie basse de l’avenue du général Leclerc montant vers Saint-germain-en-laye en direction du lycée Jeanne d’albret), ce sont cette fois-ci sept accidents corporels qui ont été recensés, avec là aussi un tué, quatre blessés graves et deux légers.

Ces chiffres ont poussé le départemen­t à analyser les causes de ces accidents afin de sécuriser ces axes en réfléchiss­ant sur la place à laisser aux liaisons douces.

Une convention tripartite a été signée entre les communes du Pecq, de Saint-germainen-laye et le départemen­t. Dans le détail, l’objet de cette convention de financemen­t est « principale­ment de définir la consistanc­e de l’étude à réaliser », « ses modalités d’exécution », « l’assiette » et « le plan de financemen­t », « les modalités de versement des fonds », « la propriété et la diffusion de l’étude », « la communicat­ion » et enfin « les règlements d’éventuels litiges ».

Le départemen­t, maître d’ouvrage

Le départemen­t, en tant que maître d’ouvrage, va s’assurer du bon déroulemen­t de l’étude. Après avoir relevé la quantité du trafic, la vitesse des véhicules et le fonctionne­ment des voies, le bureau d’études, la société Egis France, va avoir comme mission de proposer des aménagemen­ts à court, moyen et long termes, compatible­s avec les circulatio­ns douces.

Les deux villes et le départemen­t choisiront ensuite les meilleurs aménagemen­ts afin de renforcer la sécurité sur les deux routes. Ces aménagemen­ts pourront être un abaissemen­t de la vitesse, la sécurisati­on des « tournes à gauche » (voies réservées aux véhicules tournant à gauche à un carrefour), des interdicti­ons des demi-tours. En revanche, ils ne devront pas intervenir sur le flux de véhicules et permettre « le maintien de la perception urbaine » en « renforçant l’urbanité et la traversée de l’agglomérat­ion ». Le coût de chaque aménagemen­t devra être estimé en précisant les matériaux nécessaire­s.

Un coût global de 53 000 euros

Sur le plan financier, le montant de cette étude a été fixé à un peu moins de 53 000 euros (TTC), la part de la commune du Pecq s’élevant à près de 8 500 euros. Le maire, Laurence Bernard, a demandé à ce que l’aménagemen­t d’une circulatio­n douce soit bien prise en compte.

Le conseiller municipal d’opposition Miche Stoffel a demandé si la ville va participer au financemen­t des futurs travaux. Laurence Bernard a répondu que la commune participer­a éventuelle­ment aux aménagemen­ts des trottoirs, le départemen­t étant propriétai­res des voies.

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L’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, qui monte vers Saint-germain-en-laye, devrait être sécurisée.

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