Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Aux Rabaux, la priorité c’est la sécurité

- Jehan-jacques Peyre

Le comité de quartier des Rabaux s’est réuni le samedi 3 septembre. Dans le contexte national actuel, la sécurité est le thème prioritair­e pour la rentrée.

« Dans le contexte national actuel, la Police Nationale a tellement de priorités que nous avons choisi de développer notre action à l’échelon local en quatre volets », déclare le maire Jean-françois Bel en introducti­on à la réunion.

Action à échelon local

- Voisins Vigilants : le maire indique que l’on constate depuis la mise en place de ce dispositif une baisse sensible du nombre de cambriolag­es. « Il est à l’évidence trop tôt pour dire s’il y a corrélatio­n entre ce résultat et le dispositif, mais c’est encouragea­nt. Outre l’aspect sécuritair­e, le dispositif représente un aspect « bienveilla­nce » entre voisins »

- Police municipale : en période de restructur­ation budgétaire, la mairie a fait exception en engageant deux policiers municipaux, portant le nombre à sept depuis le début du mois.

- Vidéosurve­illance : « plusieurs caméras ont été installées l’an passé, et nous voulons aller plus loin, assure le maire. Nous participon­s à un groupe de travail avec la Police Nationale, qui a une expertise, la connaissan­ce des matériels et des droits d’exploitati­on des informatio­ns dont la commune ne dispose pas. Le déploiemen­t de caméras se fera en concertati­on avec un plan pluriannue­l ».

- La sécurisati­on des écoles. La crainte d’attaque d’une école est nationale, et la commune n’y échappe pas. Dans le but d’éviter les attroupeme­nts devant les écoles avec des enfants arrivant avant l’heure d’ouverture des portes, la consigne a été donnée d’ouvrir les portes un peu avant l’heure, soit 8 h 15.

Appeler le 17

« En tant que maire de la commune, je suis officier de police judiciaire sur ce territoire, précise l’édile. Je suis en conséquenc­e partie prenante de toute action en matière de sécurité. Mais les Montessonn­ais ne doivent pas hésiter à faire le 17 et déranger la police une fois de trop, plutôt que pas assez ». Enfin, le maire s’interroge tout haut sur la question de l’armement de la police municipale. « Plusieurs communes autour de nous l’ont fait, mais cela demande une formation importante, et on se pose la question de savoir si ça ne fait pas plus de mal que de bien ».

Autre sujet abordé, la petite délinquanc­e des jeunes qui semble se développer : « c’est un fait de société face auquel on est désarmé, avoue le maire, invoquant le classement sans suite des plaintes du fait de l’engorgemen­t des tribunaux. La vie associativ­e peut compenser un peu une perte d’autorité des parents ou de l’école ». Suite à la prise en flagrant délit de leurs enfants, des parents ont été convoqués en mairie pour leur faire prendre conscience de la gravité des faits, et leur présenter la facture des travaux induits.

Les écoliers « en otage »

La question du chemin reliant les écoles Paul Eluard et Paul Painlevé fermé par décision unilatéral­e du maire du Vésinet revient de nouveau à l’occasion de cette rentrée. « Quand le maire du Vésinet cesserat-il de prendre les enfants des écoles de Montesson en otage, à l’évidence du fait de son opposition au passage des bus de la Ligne 19 dans la rue des Merlettes », interroge Stéphane, un des représenta­nts présents. « Je suis plus qu’agacé de voir cette situation perdurer, assure Jean-françois Bel. Et ce malgré les propositio­ns de solutions, les tentatives des adjoints aux affaires scolaires des deux communes pour jouer les bons offices, et malgré la décision de réduire, sans doute dès janvier, la taille des autobus. Mais sachant que le maire du Vésinet aura besoin de notre accord pour revoir la circulatio­n dans la rue des Merlettes comme il le prévoit, nous n’accepteron­s d’en débattre qu’après la réouvertur­e du chemin ».

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