Ils ne se sont pas décidés

▲Philippe Brillault, maire du Chesnay et conseiller départemental :

« J’ai donné ma signature à Bruno Le Maire, mais pas encore ma voix. Je vais écouter, observer. Ensuite, je déciderai. »

▲Philippe Tautou, maire de Verneuil-sur-seine

« Je n’ai pas de préférence pour le moment. J’attends que tous les candidats se prononcent sur les sujets importants comme le développement économique. Que proposet-on pour sortir la France de l’ornière ? Il faut relancer le pays. »

▲Yannick Tasset, maire (LR) d’orgeval :

« Pour l’instant, je ne me prononce pas. Je laisse les gens décider par eux-mêmes. Je suis intéressé parce qu’a pu dire Sarkozy sur l’éducation mais j’attends de voir tout le monde. »

▲Michel Pons, maire (LR) de Villennes-sur-seine :

« Je n’ai pas encore réellement fait mon choix. J’ai participé aux réunions de Juppé, Fillon, Sarkozy. J’hésite entre ces trois-là mais j’ai aussi de la sympathie pour Le Maire. Je me déciderai dans les semaines qui viennent. Ces primaires me font peur, il peut y avoir la tentation d’une guerre fratricide. Pour l’instant, ça se passe plutôt bien. Tant que ça reste un débat normal, ça me va. »

▲Luc Wattelle, maire (SE) de Bougival :

« Je ne soutiens pas de candidat. J’adopte une position neutre par respect pour tous les électeurs. La primaire est une bonne chose pour que les citoyens s’expriment. »

▲Jean-michel Fourgous, maire d’élancourt :

« Je suis dans un cas un peu particulier car je suis le porte-parole du groupe de parlementaires nommé Génération entreprise–entrepreneurs associés (GEEA), dont quatre candidats à cette primaire font partie (Jean-françois Copé, Hervé Mariton, Bruno Le Maire et Jean-frédéric-poisson). Nous avons contribué à élaborer le programme du parti en matière d’emploi. J’ai donc un nécessaire devoir de neutralité », explique le maire d’élancourt, qui souhaite donc se placer « au-dessus de la mêlée » durant ces primaires.

▲Arnaud Richard, député de la 7e circonscription des Yvelines

« L’UDI a décidé de ne pas participer à la primaire de la droite et du centre. Je ne soutiens donc personne mais je respecte le processus. Celui ou celle qui gagnera cette primaire devra être capable de rassembler. Elle doit générer un choc de sérénité. »

▲Pierre Morange, député maire de Chambourcy (6e circonscription)

« Je n’ai pas donné de parrainage. Ce qui m’importe, ce sont les réformes de fond. Les électeurs ne sont pas des presse-boutons. Je suis aussi dans l’équité de traitement entre tous les candidats qui sont de qualité. Je veux enfin qu’on évite les phrases assassines qui ont du mal à cicatriser. »