Il dévalise un pavillon

Il avait cambriolé avec deux complices un pavillon dans Sartrouville, le 30 juillet 2015. Le trio avait largement endommagé l’habitation après être rentré par effraction en cassant un volet. La maison fouillée de la cave au grenier abritait des bijoux, des sacs de marques, ainsi que deux Ipad. Les malfaiteurs iront jusqu’à voler une fourgonnette appartenant à la victime. Un véhicule que les policiers retrouveront quelques semaines plus tard, abandonnée tout près de Sartrouville.

C’est d’ailleurs cette fourgonnette qui va faire tomber l’un des auteurs du vol. Des traces de sébum ont été retrouvées sur le volant du véhicule. Rapidement, les enquêteurs identifient un homme au casier judiciaire fourni : vol, stup… Un avis de recherche est émis. Le 17 août dernier, le suspect fait l’objet d’un contrôle gare de l’est. Jeudi 8 septembre, devant les juges de Versailles, le prévenu ne se souvenait plus de ce qu’il avait volé. « Il y a mon ADN, je reconnais les faits. Je ne me souviens plus trop. J’ai juste ouvert la porte-fenêtre avec un tournevis. Je devais l’argent à des collègues. Nous étions trois. J’avais acheté une voiture. Je devais 3 000 €. Ils m’ont menacé. Je devais encore 2 000 €.

La procureure a souligné « un parcours de délinquant » avec un casier qui commençait à être gros.

L’avocat, Me Simonin a plaidé la confusion de peines. Les faits reprochés sont en tous points similaires aux derniers jugements. Une confusion de peine validée par la loi et donc les juges qui ont fait un « tir groupé » à 10 mois de prison ferme pour ce gérant de sandwiches près de Nancy.