À Carrières-sous-poissy aussi…

Il explique qu’il ne le fera plus. Zoubir, 68 ans, est entré dans la chambre de l’hôtel Adagio à Carrières-sous-poissy, le 13 janvier. Il a forcé la porte d’entrée avant de dérober une console de jeu, une valise qui contenait 3 264 euros en monnaie japonaise. « J’ai trouvé 860 euros, en liasses de billets », explique Zoubir, un costume gris trop grand pour lui. Dans le box, le prévenu explique « avoir honte d’être là ». « Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela. Il me sur un ton calme, avec des mots choisis. Lucide, il poursuit : « Mon casier ne m’avantage pas. Si une peine doit être prononcée, je veux qu’elle soit confusionnée avec l’autre de vingt mois. Je ne conteste pas les faits et je ne les minimise pas. »

Pour le directeur de l’holiday Inn de Bougival, venu témoigner à la barre, ce type d’agissements, auquel il serait « quotidiennement » confronté, porte « un préjudice important à la profession faut voir un psychiatre. » « Tout le monde veut voir un psychiatre quand il vient ici », s’amuse la présidente du tribunal.

La procureure a rappelé un parcours de cambrioleur du prévenu étant jeune puis un retour aux sources à partir de 2010… avant de réclamer 10 mois de prison ferme. C’est la peine que les juges ont infligée à Zoubir qui va connaître pour la première fois de sa vie la prison. ». Il a demandé à la justice de faire preuve de sévérité à l’égard de Youhid.

L’avocate du prévenu a insisté sur le fait que son client devait pouvoir bénéficier d’un suivi à l’issue de sa peine pour ne pas replonger dans la délinquance.

Il a été condamné à dix-huit mois de prison avec incarcération immédiate.