Les cyclistes ne se sentent pas en sécurité

Alors que le projet de création d’une piste cyclable sur le pont reliant Triel à Vernouillet a été évoqué par le Département, les associations locales s’interrogent sur la place réservée au vélo dans la commune. « Aujourd’hui, la voiture a pris trop de place, regrette Françoise Mezzadri, la présidente de l’association Pissefontaine Environnement. Triel est asphyxié, on veut un vrai projet. Pour le moment, les cyclistes ont tendance à se cacher car ce n’est pas sécurisé. Je suis pour une limitation à 30 km/h en centre-ville et la création d’une passerelle audessus de la Seine. Cela sera forcément utile avec l’arrivée D’EOLE à l’horizon 2020. »

Pour Thibaut François, président de l’association MDB Seineaval, il vaut mieux attendre pour avoir des aménagements de qualité que de faire des travaux à la va-vite. « Sur le pont de Triel, les trottoirs ne sont pas assez larges pour faire une piste cyclable correcte, explique-t-il. On veut une solution qui respecte les normes. Il faut faire une étude plus poussée. Il y a peut-être moyen d’élargir la largeur des trottoirs en diminuant celle de la route. »

Françoise Mezzadri, qui regrette que les associations n’aient pas été consultées jusqu’à présent, estime qu’il est encore temps de faire bouger les choses. « Pour l’instant, Triel reste une ville agréable à vivre. En octobre, le plan local d’urbanisme va être révisé. On va en profiter pour rappeler certaines évidences. »

Pour assurer la sécurité des cyclistes, Françoise Mezzadri milite pour la création d’une passerelle entre Triel et Vernouillet.