Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Ces Yvelinois qui soutiennent Arnaud Montebourg
l’europe. Sur le terrain cela fait sens. L’engagement localement est symbolique ici à Poissy, siège des usines Peugeot. »
Pour Sara Mimoun-waitzmann, des Jeunes avec Arnaud, le discours est volontaire : « Aucun département ne doit être oublié. Les Yvelines sont à droite, mais cela n’a pas toujours été le cas. Il y a encore des territoires de gauche. On doit se mobiliser. Nous avons des idées qui rassemblent au-delà du socialisme. Nous partons d’une initiative locale. Nous remontons les propositions. Dès novembre les premières restitutions seront visibles sur notre site Internet. »
Qu’il soit impétrant au sortir des primaires de la gauche ou directement candidat à l’élection présidentielle Arnaud Montebourg possède en terre yvelinoise des soutiens indéfectibles.
« Les départements asphyxiés », « Les élus disent stop à l’irresponsabilité du gouvernement »…Ils étaient nombreux à se rendre ce mercredi devant le Palais-bourbon pour dénoncer la « disparition des moyens d’action des départements et le désengagement de l’etat ».
François Durouvray (Essonne ; président de l’association), Jean-jacques Barbaux (Seine-et-marne), Arnaud Bazin (Val-d’oise) et Pierre Bédier (Yvelines), unis au sein de l’association Grand-couronne Capitale, sont descendus dans la rue, aux côtés de leurs élus, pour manifester leur colère face aux baisses drastiques des dotations de l’etat. Les présidents ont sollicité une audience auprès du Premier ministre qui a mandaté un collaborateur pour les recevoir. Une proposition qu’ils ont déclinée dans la foulée.
Pierre Bédier, le président des Yvelines a indiqué : « J’attends de l’état qu’il soit un meilleur gestionnaire des deniers publics, au lieu de faire porter aux collectivités territoriales le poids de la dette de la France. J’attends de l’etat qu’il engage une politique économique créatrice de richesses et d’emplois pour diminuer le nombre de bénéficiaires du RSA à la charge de l’institution départementale. J’attends de l’etat qu’il cesse de ponctionner par des systèmes de péréquation, honteux, les départements vertueux, comme le nôtre, au bénéfice des paniers percés ».