Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Orgeval. La nouvelle école de musique attend ses élèves.
Tour d’horizons de quelques chantiers achevés, en cours ou à venir, notamment la nouvelle école de musique, en compagnie du maire, Yannick Tasset.
« Les cours vont démarrer début octobre. » Yannick Tasset, maire d’orgeval, évoque plusieurs chantiers dans la commune, à commencer par la construction achevée de la nouvelle école de musique et d’arts plastiques, à La Croisée, en remplacement de celle située au domaine de la Brunetterie. Le coût final s’élève à 694 000 euros dont 70 % pris en charge par la Ville, le restant par le conseil départemental.
Ce bâtiment modulaire d’une surface au plancher de 288 m2 répond aux normes d’accessibilité puisqu’il est construit sur un seul niveau. On y trouve deux salles de piano (dont une réservée à l’éveil musical) aux cloisons amovibles (19 m2 et 32 m2), une salle d’arts plastiques de 30 m2, une autre dédiée aux instruments à vent (18 m2) et une troisième de 34 m2 pour les auditions. Ces trois dernières salles pourront être regroupées en une seule de 80 m2 en repliant les cloisons. Enfin, une salle de 30 m2 est dédiée à la musique amplifiée et une dernière, également de 30 m2, pour les instruments de percussion (batteries). Pour l’heure, 110 élèves sont déjà inscrits. Les cours sont assurés par l’association Arts et Loisirs, notamment en la personne de Sylvie Migneron, professeur de musique. Sa maman Jeanine Migneron, décédée en 2014, avait largement contribué à lancer et dynamiser l’association pendant quarante ans. L’école portera son nom. L’inauguration officielle est programmée en novembre.
À noter que les locaux libérés par l’école de musique à la Brunetterie seront occupés par l’association des Amis de la Brunetterie et par les Eco-gardes contraints de quitter leur local actuel à partir de janvier, du fait de la vente en février du terrain (dont le parking de la poste) aux Nouveaux Constructeurs. Un local sera aménagé en appartement de trois pièces pour le logement d’urgence.
Démarrés en avril, les travaux d’agrandissement de l’école maternelle La Fontaine sont quasiment terminés. « Nous avons fait construire deux classes supplémentaires (120 m2, avec une salle de peinture attenante) qui ne seront pas attribuées cette année, car il n’y a pas de besoin », commente le maire. Nous avons agrandi la salle de restauration (40 m2 supplémentaires) et doublé la superficie du centre de loisirs maternel. » Il reste à réaliser le sas d’entrée du centre de loisirs maternel et à changer les portes coupe-feu dans les deux nouvelles salles d’activités avant de pouvoir les ouvrir au public. « Cela devrait être terminé d’ici la fin du mois. »
L’école accueille 216 élèves dans huit classes, cette année. «200 mangent à la cantine. On sait que nous allons accueillir de plus en plus d’enfants dans les années qui viennent, au regard des nombreuses constructions de logements. » Le coût des travaux s’élève à 767 655 euros, là également financés à hauteur de 30% par le Département.
« Nous avons 19 logements sociaux en cours de livraison, avec le bailleur social Domnis, indique Yannick Tasset. À compter de l’année prochaine, dans cette rue, nous allons en profiter pour enfouir les réseaux existants, créer un réseau d’éclairage public et élargir la voirie. Nous allons également aménager la rue en impasse au niveau de l’intersection avec le CD45 jugée trop dangereuse. Les travaux devraient durer entre six et neuf mois. Le coût estimé approche les 800 000 euros. »
« Nous allons créer un parking, rue de la Gare, près du cimetière, pour accueillir les personnes qui vont à La Croisée et à l’école de musique. On prévoit d’aménager environ 25 places. On fera également un parking provisoire, dans le parc de la Brunetterie pour accueillir, notamment, les camions des commerçants qui font le marché. On remettra en route une navette gratuite qui reliera le marché au domaine de la Brunetterie et au parking de La Croisée. »
La Ville va retirer le permis de construire dans le cadre du projet de construction de 24 logements sociaux du fait d’un grand nombre de recours de la part des riverains. « Nous aurons réalisé nos 103 logements sociaux imposés dans le plan triennal, ce qui veut dire que nous allons sortir de la carence et que nous allons pouvoir appliquer une règle de 60 % de logements sociaux et 40 % d’accession à la propriété sur les prochains projets. C’est politiquement plus correct que 100 % de logements sociaux. »