Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
La caissière des Jardins du Mesnil élue reine de beauté
À 19 ans, Julie Goursaud est aussi à l’aise derrière sa caisse enregistreuse que sur les podiums. Ce 25 septembre, cette Mesniloise a décroché le titre de Miss Planet France Yvelines 2016, lors d’une cérémonie qui se tenait à Vigneux-sur-seine (91). La jeune femme, caissière depuis septembre dernier aux Jardins du Mesnil, pose pour des photos depuis l’âge de 14 ans.
De shooting en shooting, elle s’est prise au jeu. Deux de ses cousines, reines de beauté en Franche-comté, l’ont alors poussée à sortir du cadre intimiste des studios photos pour mettre sa beauté à l’épreuve des jurys.
Premier succès à Mademoiselle Île-de-france
Sa première tentative en janvier 2016 s’est soldée par le sacre de Demoiselle d’honneur au concours Mademoiselle Îlede-france. La Mesniloise s’est ensuite inscrite par Internet à Miss Planet France, organisé par une société d’événementiel spécialisée dans les élections locales de miss et mister. Le titre qu’elle vient de décrocher lui ouvre la porte à la finale régionale, qui se tiendra en avril 2017. « Il y avait beaucoup de jolies filles. Je n’y croyais pas, raconte-telle. J’ai su rester moi-même, c’est ce qui a dû faire la différence. »
Ce concours est moins élitiste que d’autres. Au niveau de la taille, les participantes sont acceptées à partir de 1,63 mètre ; pour le poids, aucune contrainte n’est imposée. « J’aurais aimé participer à Miss France, mais il faut mesurer au moins 1,70 mètre, je ne fais que 1,65 mètre », explique Julie.
Pas simple de monter sur scène, mais après sa prestation à Mademoiselle Île-de-france, la jeune femme a pris de l’assurance : « Pour mon premier défilé, je n’étais pas à l’aise. Ce n’est pas simple non plus de prendre la parole en public, confie-t-elle. Cette première expérience m’a décomplexée. Maintenant, je fais cela avec plaisir. Ça procure une bonne dose d’adrénaline, c’est super. »
Auréolée de ses deux sacres, elle s’attache à cet univers fait de strass et de paillettes. Julie souhaite poursuivre sur cette voie qui s’ouvre à elle : « Ce milieu me plaît, sourit la jeune femme qui fréquentait le collège Cocteau de Maisons-laffitte et le lycée Evariste-gallois de Sartrouville. J’envisage de travailler pour des agences de photo et de passer des castings pour des courts métrages. » Mais elle ne se laisse pas enivrer par ses quelques premiers succès et garde la tête froide. À la fin de son CDD aux Jardins du Mesnil, en décembre, elle reprendra ses études pour passer un diplôme de puéricultrice, dans l’espoir de travailler dans le secteur hospitalier : « J’aime autant être au petit soin pour les gens que de prendre soin de moi. »